Toute la finance parisienne se donne rendez-vous sur Kitetoa.
C'est trop d'honneur...

Viennent-ils parce qu'ils se demandent s'ils sont épinglés dans nos pages? Viennent-ils parce qu'ils veulent se moquer de leurs camarades?

Mystère. Quoi qu'il en soit, ils sont là...

La Société Générale, la Compagnie Bancaire (Banque Directe), BBL France (Ferri), la CPR bien sur (mais c'est désormais une habitude), son hébergeur Imaginet, Neurocom, une société de sécurité informatique, une filiale de Dassault spécialisée dans les services aux banques, Verifone (commerce électronique et méthodes de paiement via le Net), la BNP, la BBP (société suisse spécialisée dans l'intégration d'applications interbancaires), Goldman Sachs, Capgemini, Selftrade...

On dirait que des consultants vont encore faire payer très cher des conseils débiles qu'ils auront lus ailleurs (en l'occurrence ici).

Notez que les problèmes de sécurité relevés par Kitetoa sont parmi les plus simples à trouver et ne demandent ni connaissances informatiques particulières (nous n'en avons pas) ni logiciels ou matériel spéciaux. Il suffit d'un browser. Nous ne voulons donc même pas imaginer ce que pourrait donner une recherche de ce type faite par des gens qui sont spécialisés dans ce domaine. Messieurs de Neurocom, une idée, un commentaire? Update du 10/06/99: nous avons reçu un commentaire de Neurocom (merci à eux aussi, comme à la CPR pour avoir fait exploser nos statistiques... ;) ) par mail. Ce commentaire est donc à priori privé, ce qui fait que nous ne le publierons pas ici. Notons toutefois que Neurocom a comme clients la CPR, la BNP et l'Assemblée Nationale. Marrant non? (merci au lecteur attentif qui nous a signalé l'url sur le site de Neurocom).

Nous n'avons pas cherché à voir si les systèmes d'exploitation des machines sur lesquelles sont hébergés les serveurs sont sujets à des bug ou pas. Nous avons juste vérifié que la clef n'était pas resté dans la serrure... Notez encore que ce type de problème arrive aussi aux Etats-Unis pays pourtant en avance en matière de NTIC. Mais pas sur des serveurs de grosses entreprises. Hum.. pour le gouvernement, c'est autre chose. Il y avait bien ce serveur de... Bah...

Par ailleurs notre dossier vise à suggérer à toutes les entreprises qui ont dans un premier temps ont poussé des cris de dédain lorsqu'on leur parlait d'Internet et de son potentiel marketing, d'être un peu plus modestes dans leurs communiqués de presse.

Mais là, on rêve. On rêve d'un monde où le profit immédiat et maximum ne serait pas la règle, d'un monde où les vaches mangeraient de l'herbe et pas des boues de stations d'épurations (voir le Canard Enchaîné de cette semaine), où les poulets mangeraient du grain...

Bah...

Pour finir, juste une petite citation d'un article de HotWired (tout le monde lit l'anglais bien sur...):

beware: Online trades grew a record 47 percent to 500,000 a day in the first quarter, boosted by a strong stock market and the increasing appeal of Internet brokerages, an influential industry analyst said on Tuesday.

"Online trading firms now appear to be penetrating the mass markets, not just the techno-philic early adopters," said analyst Bill Burnham, of securities firm Credit Suisse First Boston, in a research report. Almost 16 percent of all stock trades now take place in cyberspace, he added.

[...]

he top five US Internet brokers -- Charles Schwab, ETrade Group, Waterhouse Securities, Datek Online, and Fidelity Investments -- had a 71.3 percent market share, up from 67.5 percent a year ago, Burnham said.

ETrade and Ameritrade Holding, the No. 6 Internet broker, grew fastest in the first quarter, each processing at least 60 percent more trades than in the fourth quarter.

Messieurs les brokers, 50.000 FF pour un audit sécurité ce n'est finalement peut-être pas vraiment superflu?

Précision: Kitetoa n'a aucune action dans aucune société de sécurité informatique...

Kitetoa