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La gestions des incidents majeurs

Définition

Les objectifs

Le champ d'application

Nos recommandations

Le risque majeur : les atteintes immatérielles

 

puce_fleche.gif (278 octets) Définition
Un plan de crise consiste en une liste de procédures précises à adopter face à un sinistre majeur, notamment en identifiant clairement les personnes à contacter et les actions à entreprendre.
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puce_fleche.gif (278 octets) Les objectifs
L’existence, préalable au sinistre, d’un plan de crise connu des responsables doit permettre d’éviter toute improvisation qui pourrait se révéler catastrophique pour la société et pour le groupe.
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puce_fleche.gif (278 octets) Le champ d'application
Tous les secteurs du groupe LVMH.

Le groupe ne se limite pas à la mise en place de contrats d'assurance performants.

Des dispositions doivent être prises pour faire face à tout incident majeur susceptible d'avoir de graves conséquences.

Cette approche dynamique de la gestion des risques permet d'assister les maisons mères et leurs filiales pour l'analyse des risques et de guider ces différentes entités dans la définition des mesures de sécurité.

La gestion de crise reste du ressort de chaque entreprise, néanmoins la survenance d'un événement majeur pourrait se répercuter sur l'ensemble du groupe et nécessiter, par conséquent, une coordination entre la holding et la maison mère concernée.
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puce_fleche.gif (278 octets) Nos recommandations
puce02.gif (148 octets)Réduire les conséquences d'un sinistre

Les responsables des secteurs doivent répondre aux questions relatives à l’organisation pour éviter et réduire les risques :

  • dans l’immédiat (sauvegarde des ressources)
  • après l’incident (sauvegarde des objectifs).

Chaque secteur doit proposer des mesures préventives :

  • Plan de communication en as d’incident majeur.
      
  • Procédures dans le cadre de rappel de produits.
     
  • Plan de sauvetage (plan Orsec).
  • Plan de dépannage inter-sociétés (accélère la reprise de la société sinistrée).
       
  • Procédures de back-up informatique (protection des données).
puce02.gif (148 octets)Moyens
  • Organisation humaine

La cohérence et l’efficacité des actions menées par les équipes de première intervention (EPI) et des équipes de seconde intervention (ESI) mises en place sur les sites principaux du groupe est un moyen essentiel de réduire les conséquences d’un sinistre.

Leur action doit être rapidement relayée par celle des professionnels.

  • Organisation matérielle

Issue des recommandations lors des visites de prévention et d’ingénierie, elle est la base de la sécurité sur les sites du groupe LVMH. Elle est contrôlée régulièrement par les ingénieurs dans des visites espacées dans le temps.

  • Communication de crise

Il convient d’être préparé à ce genre de communication pour éviter toute hésitation, maladresse et improvisation qui ne conduirait qu’à aggraver les conséquences potentielles du sinistre.

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puce_fleche.gif (278 octets) Le risque majeur : les atteintes immatérielles
Les principales vulnérabilités du groupe se situent dans le domaine des risques "immatériels" ou "sensibles" tels que contamination, piratage informatique, contrefaçon, etc..

La difficulté réside dans l’évaluation et le contrôle de ces risques dont les manifestations sont multiples et souvent indirectes.

Difficiles à maîtriser, ils sont donc difficiles à assurer. 

Les garanties actuelles sont très limitées et des efforts doivent être accomplis afin d’anticiper et de minimiser l’impact d’un préjudice.
puce02.gif (148 octets)Exemple de risque majeur : le retrait de produit (atteinte à l'image)
  • Agir efficacement

Mettre en place des moyens organisés pour rendre efficace le retrait de telle sorte à minimiser l’impact sur l’image de marque de la Société. En effet, le retrait de produits engendre des coûts financiers qui peuvent se révéler minimes par rapport à la perte d’image de la société qui peut se prolonger dans le temps.

  • Maîtriser le temps

La plupart des crises sont connues des responsables avant d’être médiatisées. Il est toujours possible d’annoncer un retrait après qu’il ait été mené à bien.

Construire une stratégie qui vous permette de maîtriser l’agenda.

  • Maîtriser l'espace

Garder en permanence à l’esprit que plus la zone cible dans lequel s’effectue le retrait est limitée, plus l’impact de celui-ci sera réduit.

  • Maîtriser l'impact institutionnel

Avoir à l’esprit que la marque mise en cause ou suspectée, doit, dans la mesure du possible demeurer le seul sujet de communication.

Assurer une protection maximum de la maison mère de tout impact négatif, même si elle est associée, elle ne doit pas être le vecteur de communication.

  • Maîtriser le cercle des médiateurs

La campagne de retrait ne doit pas être extensive, faute de quoi l’assureur pourrait ne s’y associer que partiellement.

Retirer un produit du marché ne doit pas être étendu à une gamme ou à un type similaire sans accord de l’assureur.

  • Maîtriser les interventions

La société confrontée à ce type de situation doit parler d’une seule voix vers l’extérieur pour les messages qu’elle émet, et doit répondre d’une seule voix aux messages qu’elle reçoit.

  • Maîtriser la transparence

L’incidence si importante de ce type de décision impose que les messages diffusés concernant ce problème tant en interne qu’en externe, soient articulés sur la base suivante:

- rendre compte de ce qui s’est passé,

- en expliquer les raisons,

- préciser ce que l’entreprise a l’intention de faire pour remédier à la situation.

  • Maîtriser les émotions

La perception d’une campagne de retrait que peuvent avoir le public et/ou les utilisateurs, diffère radicalement d’une logique industrielle. Il est impératif:

- d’adopter un ton aussi "Low Profile" que le permet le problème,

- de choisir un langage simple permettant la dédramatisation de la situation.

 

L’engagement du retrait va incontestablement avoir des conséquences financières importantes et il est important de communiquer à l’assureur tout élément permettant de suivre le coût du retrait.
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