Swatch, le Beatnik et les radio-amateurs... |
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Kitetoa
s'est levé tôt jeudi 22 avril 1999 pour aller à Darmstadt, à côté de Francfort, au
Centre Européen d'Opérations Spatiales (ESOC en australien), histoire d'écouter
"en live" (se ditr aussi "en direct" en belge) les astronautes de MIR
et les responsables du centre spatial à Moscou raconter la mission Beatnik. Swatch devait -normalement- y montrer le Beatnik, un petit satellite, réplique du célèbre Spoutnik et dont le nom est un mélange de Beat et de Spoutnik. Le Beat est une nouvelle mesure du temps inventé par le fabriquant de montres, permettant de disposer d'un heure universelle qui est la même partout dans le monde au même moment. En bref, une journée compte 1000 beats et un beat = 1 minute et 26 secondes. L'opération montée par Swatch consistait à récolter des messages courts via son serveur Web dans lesquels devaient figurer le mot beat (qui signifie également battre ou mesure en Néo-Zélandais). Ces messages ont été enregistrés dans Beatnik puis devaient être diffusés dans l'espace depuis le satellite via des ondes publiques utilisées par les radio-amateurs et sur le serveur Web de Swatch. L'opération, à peu près aussi médiatique que le temps Internet (les beats) a toutefois tourné à moitié court. Batterie opportune En effet, les radio-amateurs ont crié très fort et inondé le serveur Swatch de messages de protestation. Selon eux, la fréquence publique que le fabriquant de montres voulait utiliser n'est pas destinée à diffuser ce genre de messages qui sont en quelque sorte des messages à caractère publicitaire. Encombrement d'une fréquence plus publicité normalement bannie... Cela leur semblait beaucoup. La pression et la menace de boycott se sont faites très fortes. Lancé comme prévu le 16 avril par les trois astronautes de MIR, dont le français Jean-Pierre Haignere, le satellite n'a pas transmis jeudi les dits messages, Swatch répondant ainsi aux voeux des radio-amateurs. En fait, selon un communiqué distribué aux journalistes présents dans la salle, et reprenant une information diffusée sur son serveur le dimanche 18 avril, "le satellite russe Gelios, un lien clef avec la station MIR a été sérieusement endommagé. Cela a créé une situation d'incertitude et les communications avec MIR sont devenues problématiques. Swatch a décidé de donner les batteries du satellite Beatnik aux cosmonautes de MIR qui les utiliseront pour faire marcher l'imprimante qui, à bord, est le réceptacle de leurs instructions quotidiennes". Ouf... Ce n'est qu'une question de batteries et l'honneur de Swatch est sauf tandis que la menace de boycott s'éloigne. Selon un membre de Swatch dont les compétences techniques en matière de satellites sont, il faut le préciser, assez faibles, Beatnik a deux sources d'énergie. L'une est affecté à des mesures balistiques qui se poursuivent correctement depuis son lancement, l'autre, à la transmission des messages. C'est cette dernière qui a été donnée aux cosmonautes. Bilan des courses, on ne saura sans doute jamais le fin mot de l'histoire. Et Swatch s'est frottée aux risques du réseau. Sympa quand une opération marketing marche comme les beats (nous on adore) et pas sympa quand les humains se regroupent grâce au réseau pour lutter contre une entreprise... Ah, oui,
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