[Kitetoa, les pizzaïolos du Ouèb

Date de parution : 20/11/1997

Intermédiation et désintermédiation boursières progressent sur Internet

Les discount brokers américains opérant sur le Web ont commencé à réduire leurs courtages. Par ailleurs, une initiative d'introduction en bourse électronique a vu le jour aux Etats-Unis

Les acteurs traditionnels de la finance se méfient des outsiders qui tentent de profiter d'Internet pour entrer sur leur marché. En d'autres termes, les éditeurs de logiciels disposent d'une technologie qui leur permet théoriquement de se placer sur des marchés qui ne sont pas naturellement les leurs. Les banques sont, quant à elles, obligées de s'allier aux mêmes éditeurs de logiciels si elles veulent, au minimum, offrir des services de banque à distance sur Internet. Néanmoins, le secteur de la finance sur ce nouveau réseau n'en finit pas de se structurer. Ceux qui sont partis les premiers n'ont pas pour autant gagné la course. L'actualité récente en témoigne. Le micro-brasseur Spring Street a fini par ouvrir sur le Web sa banque d'affaires, son marché parallèle en quelque sorte. Le terme exact définissant l'activité de "wit capital" reste délicat à trouver tant ce concept de désintermédiation est particulier. Il s'agit principalement de proposer aux entreprises de croissance de trouver un financement par une introduction de leurs titres sur Internet. Spring Street avait levé plus d'un million de dollars de cette manière, il y a deux ans. Est donc entré sur le marché de l'intermédiation boursière par électronique un acteur qui, jusqu'ici, était plutôt spécialisé dans la production de bière. Netscape et Thomas Cook ont aussi entamé une percée vers le secteur de la finance (devises) depuis bien longtemps.

Le monde de la finance en ligne, qui reste à construire, ou tout au moins à structurer, ne peut qu'aggraver l'écrasement des commissions perçues sur les transactions boursières. Les discount brokers qui avaient goulûment investi le Web pensaient grignoter quelques clients aux brokers traditionnels, qui ne semblaient d'ailleurs pas très pressés de se plonger dans les nouvelles technologies de l'information et de la communication (NTIC).

Un cyber-monde impitoyable

Mais le cyber-monde est aussi un univers impitoyable. Les discount brokers en ont fait une nouvelle fois l'expérience, cette semaine. E*Trade a vu le cours de son action chuter de 3 dollars à 39 1/4 dollars, lundi dernier. Ce mouvement a fait suite à l'annonce par Suretrade d'un barème de courtage de 7,95 dollars par transaction pour 5.000 titres contre un tarif de 14,95 dollars pour E*Trade.

La position de E*Trade dont le nombre d'ouvertures de comptes progresse à un rythme de 8% environ par mois, n'est pourtant pas véritablement en difficulté. E*Trade se partage le marché des ordres en ligne avec Charles Schwab et Merrill Lynch. Reste que les investisseurs sont, visiblement, à l'affût de la moindre modification du paysage.

Au-delà des marchés ou des intermédiaires, le secteur financier sur Internet connaît aussi quelques mutations dans le domaine de la fourniture d'informations. La diffusion de données se trouve nettement facilitée par ce nouveau canal. Internet permet, en effet, de réduire de façon importante les coûts de production et/ou de diffusion. Par ailleurs, le réseau des réseaux offre des possibilités, méconnues jusqu'alors, en ce qui concerne la gestion des profils. Il est désormais possible "d'industrialiser" une approche véritablement personnalisée des clients : le "customer care" à la portée de tous.

Dans ce domaine comme pour le reste, Microsoft, loin de son métier traditionnel, s'est lancé dans la production d'informations financières. D'autres, tout aussi peu spécialistes, ont suivi. A l'opposé en termes de qualité de l'information proposée , on trouve des sociétés qui profitent des NTIC pour se lancer, comme les marchés ou les courtiers. Mais là encore, rien n'est figé.

Quote.com, l'un des fournisseurs de données les plus appréciés des internautes financiers, vient d'annoncer la contraction de 10% de ses effectifs, et le départ de son PDG, Tom Henry. En juillet dernier, le président de PC Quote, un autre fournisseur de données financières, annonçait aussi son départ et la nécessité de trouver des sources d'économies.

L'évolution des technologies, et notamment celle de l'interface du poste client, devrait exacerber un peu plus chaque mois les besoins des internautes et contribuer à aiguiser l'offre. Le secteur financier sur Internet n'a pas fini de se structurer.

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