KessTaVu ? - KiteToile |
|
"The Matrix" est un film dont vous allez entendre parler. Ce qui est un peu dommage puisqu'il gagne plus a être vu, en fait. En effet, visuellement parlant - puisque c'est son principal atout - ce film fera sa petite révolution : effets spéciaux spectaculaires, son travaillé, lumière d'une luminosité noire impeccable... Bref, un pur plaisir pour les zieuzélézoreilles. Ce n'est certes pas les seuls éléments positifs que contient ce 100% cyber-movie de haute voltige : l'idée même sur laquelle repose son scenario, son concept (oui, carrément) est tès intéressante et très bien traitée : la matrice... Et si le monde dans lequel nous évoluons n'était qu'illusoire, qu'un vulgaire programme informatique qui n'aurait même-pas-peur du bug de l'an 2000 ? Reste plus que les résistants à ce régime (car il y en a -bien sur-, menés par le cyber-Yoda Laurence Fishburne) trouvent leur cyber-Messie (Keanu Reeves, comme d'hab') et le tour est joué... Le concept de la matrice est développé tout le long du premier quart du film, le plus intéressant car celui aussi qui contient le moins références. Cette matrice ouvre des portes multiples où peut s'infiltrer l'imagination de tout un chacun (aujourd'hui les frères Wachowski, demain... vous ?). A n'en pas douter, ce film va faire des émules contrairement a ses précurseurs en matière de mondes virtuels ("Strange Days", "Le Cobaye"...), qui se posaient un peu là... Le problème, c'est que le film n'arrive pas a se dépatouiller de ses nombreuses références, que le cinéphile un tant soit peu averti ne manquera pas de cataloguer : "Alien", "Star Wars", "Blade Runner" (le premier cyber-movie ?), "Total Recall"... Certes, on a connu plus honteux comme affiliation. En fait on a l'impression que les frérots auteurs-réalisateurs veulent mixer tous les genres : films d'action, d'anticipation, de science-fi pure et dure... Ce qui nous amène évidemment au monde du manga et du jeu vidéo. Car après tout, "The Matrix" pourrait se résumer à ça : beaucoup de mouvements, de ralentis, de chorégraphies... comme dans les "japonaiseries" ; beaucoup de levels a passer pour notre héros, comme dans tout bon jeu vidéo de baston (scène d'intro, phase d'apprentissage, fusillade dans le tunnel, augmentation des pouvoirs, accumulation d'armes de plus en plus dangereuses, puis le combat final avec le Big Boss). Sur, "The Matrix" va plaire a toute cette frange d'adolescents drogués à l'Akira, la Playstation et MTV (cf la B.O. qui castagne : Prodigy, Rage Aginst The Machine...) ; qui va en réclamer - et qui en aura probablement - encore. Mais après tout, c'est (cyber)cool de se sentir (cyber) teen-ager l'espace de quelques heures, non ?
|
Naviguer, lire.... Le Sommaire |
Communiquer... |
Les rubriques! |
Les rubriques! |
Les dossiers |
Malade mental... Qui est Jean-Paul Ney, Le texte de la condamnation |
Malade mental, bis repetita Jean-Paul Ney condamné Condamnation de Jean-Paul Ney |
D'autres choses... |
Rechercher... et sur le Net... |