La CNIL se repenche sur les adhérents de l'UMP et du PS à la demande de Kitetoa.com... |
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En pleine campagne électorale, Le Canard Enchaîné révélait que les données personnelles (nom, prénom, adresse, téléphone, montant des cotisations, etc.) de quelque 125.000 adhérents de l'UMP et 70.000 du PS étaient librement accessibles sur Internet. Kitetoa.com s'était fait l'écho de cette information qui trouvait assez bien sa place dans le dossier des admins fous, fous, fous. Nous avions appelé la CNIL pour lui demander quelle était sa position officielle sur cette affaire. Après les contorsions utilisées pour se sortir du bourbier où l'avait mis l'UMP avec le Sarkospam, nous étions curieux de voir quelle serait cette position. A raison d'un coup de fil tous les 3 ou 4 jours, nous avions fini par obtenir, au bout de 22 jours, une déclaration d'un juriste de la CNIL. Ce matin, c'est la président de la CNIL, Alex Türk qui répondait aux questions des internautes au cours d'un chat organisé par Lemonde.fr. Une occasion révée pour lui reposer la question: "quelles sont les mesures prises par la CNIL à la suite de cette affaire racontée par le Canard ?". On aurait pu s'attendre à quelque chose du genre "on gère, vous verrez dans notre rapport annuel à la fin de l'exercice". Ou, "nous avons reçu des réponses satisfaisantes des partis politiques impliqués". Non. Première réponse: "je ne suis pas au courant" ![]() "D'ailleurs, les directeurs de la CNIL qui sont autour de moi sont aussi étonnés que moi" ![]() Etrange. Mais les directeurs et le président de la CNIL ne bénéficient peut-être pas d'une revue de presse quotidienne sur les sujets qui les intéresse comme cela se fait dans bon nombre d'entreprises ? En fait, si. Après consultation de ses petits camarades, le patron de la CNIL se souvient. Il a écrit aux partis en question. Et d'ailleurs, le rapport annuel de la CNIL rendu public la veille fait mention de ce problème page 25 (sous entendu, vous ne l'avez pas lu). ![]() En fait, la page 25 en question parle, sans le nommer, c'est plus prudent, du Sarkospam. Et aborde au détour d'un paragraphe la nécessaire protection des fichiers des partis politiques. Ce que nous avions noté dans notre article sur le KiteCompteur de la CNIL comme vous pourrez le voir. Mais rien sur cette affaire en particulier. On ressort donc de ce chat avec aussi peu d'informations qu'en y entrant sur ce que la CNIL a bien pu faire à la suite de ces révélations du Canard Enchaîné et comme on a mauvais esprit, c'est bien connu, on se dit tristement, qu'elle n'a probablement rien fait... Tolérance zéro, ordre juste, toussa, comme diraient les autres...
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