Le futur, c'est aujourd'hui, à Defcon. Et... Les maîtres du monde de demain étaient là...
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Maîtres du
monde de demain, cela veut sans doute dire qu'ils sont les maîtres du monde...
d'aujourd'hui... On y reviendra. L'une des présentations les plus futuristes et en même temps humoristiques aura sans doute été celle du professeur Steve Mann. Relié à Defcon via Internet depuis son labo universitaire au Canada, cet homme qui a donné ses lettres de noblesse au concept du wearable computer s'est promené dans les couloirs de l'université avec son oeil-caméra, nous faisant voir tout ce qu'il voyait, tout en expliquant le fonctionnement de ses outils. Nous n'allons pas réexpliquer ici quelque chose qui l'est certainement mieux sur le site www.wearcam.org. Nous vous laissons donc découvrir ce que c'est. Toutefois, nous pouvons rapporter ce détail. Le professeur qui préfère très nettement Linux à Windows, qui n'aime pas trop les dérives de la société de consommation et devrait être membre d'honneur d'Adbusters, a créé le moyen de modifier la perception que l'on a de la réalité. En quelques mots, il s'agit de porter des lunettes reliées à son ordinateur portable spécial et d'ajouter à la liste des choses que l'on veut mettre dans la liste des trucs bannis les publicités qui nous dérangent. Bilan, l'ordinateur remplacera dans notre champ de vision la pub honnie par une image de notre choix à chaque fois que l'on passerera devant. Ce concept existe et le professeur s'en sert couramment. The Matrix, c'est aujourd'hui, à Defcon. Enfin, plus précisément au Canada.... Quelle concentration, donc, de jeunes ou vieux génies de l'informatique dans un si petit périmètre. Et alors, nous direz-vous? Alors? Alors réfléchissons un peu ensemble à haute voix: Jusqu'ici, les gouvernements et les entreprises contrôlaient à peu près tout ce qui nous sert à nous forger une opinion sur les choses. Ils pouvaient dès lors nous abreuver de leurs vérités. Ces deux pôles détenaient le "pouvoir". Pas grand chose à faire pour y échapper ou tenter de créer un "contre-pouvoir". Et puis Internet est arrivé... Les chefs d'entreprises ont commencé par bouder le réseau. Puis se sont jetés dedans les yeux fermés en investissant un minimum pour tenter d'obtenir une rentabilité maximum... Ils ont peu à peu connecté un serveur Web, puis une, puis plein de bases de données, mis en place des serveurs de mail rapidement utilisés par toute l'entreprise, ils ont relié leurs systèmes d'information au serveur Web... Tout cela avec un investissement minimum. L'essentiel de l'effort, ou tout au moins l'angle de vision était très "marketing". Ils ont finalement ouvert la porte aux pirates informatiques et à la concurrence sur leurs systèmes d'information (leur centre vital et leur générateur principal de profit). Bilan, au moindre problème, ces entreprises iront rejoindre le cortège des boites ayant fait faillite. Paix à ce qui leur servait d'âmes, si elles en avaient... Il ne reste que quelques personnes qui peuvent pointer du doigt les erreurs des entreprises. Elles étaient à Defcon. Si elles ont largement les moyens d'appuyer sur le bouton rouge, elles ne le font pas. Elles se contentent de prévenir, de crier aussi fort que possible que les fabriquants de software devraient être responsables de la qualité de leurs produits, au même titre qu'un fabriquant de voitures. Ce n'est pas le cas... Ces personnes sont donc en quelque sorte de potentiels maîtres du monde... Encore faudrait-il qu'ils aient envie de devenir maîtres du monde. Lorsqu'on lit le mail du cDc demandant un million de dollars et un monster truck en échange d'une pre-release de BO... On peut en douter... :))
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