Kazaa et LimeWire financent Al Quaïda
Les utilisateur des systèmes P2P aident au financement des réseaux terroristes... dixit l'industrie du disque, du logiciel et du film.
Ne reculant devant aucun pêtage de boulon, les "pauvres" industriels du disque, du film et des logiciels se sont réunis en séminaire à Madrid pour pondre un communiqué des plus alarmistes à destination de l'Union européenne.
Outre le traditionnel couplet sur le fait que le piratage fait "perdre" plein de sous à ces éditeurs déjà sur la paille, ce qui fait qu'ils sont incapables de nous servir autre chose que du Britnè Spirz ou du Jaunit Al'idée, ils ont nettement innové cette année en affirmant que le piratage alimente une "économie clandestine" dont les fonds "sont utilisés par des réseaux criminels pour financer d'autres activités telles que le trafic de drogue, le commerce des armes, le blanchiment d'argent ou le terrorisme". Oui oui, vous avez bien lu, financement du terrorisme. On en reste sans voix.
Donc, si j'ai bien compris, en achetant le dernier cédé de Céline Dion, je contribue à lutter contre le terrorisme. Vite ! où est la Fnac la plus proche ?
Bon, d'accord, ce que dénoncent les différentes fédés et associations présentes à Madrid, c'est le piratage de masse, et surtout à des fins commerciales. Mais d'ici à ce qu'ils s'en prennent à ceux dont le seul "crime" est de commencer par écouter ou voir avant d'acheter pour éviter de se faire refiler une fois de plus un produit naze, il n'y a qu'un pas. J'ai téléchargé la version DivX de "L'attaque des Clowns" (navet pur jus), je suis un terroriste ? Mais que fait "Flashball" Sarkozy ?
Etaient présent à Madrid nos petits copains du Business Software Alliance (qui nous font toujours autant rigoler avec leurs communiqués annonçant la fin du monde), l'International Federation of the Phonographic Industry, la Motion Picture Association, l'International Video Federation, l'Interactive Software Federation of Europe et l'International Association of Film Producers Associations. Et pas la NSA ou la CIA ? Je suis déçu, tiens.