Petites pensées du soir...
Il y a des gens qui se demandent pourquoi on a rien publié depuis des lustres sur les serveurs mal configurés de nos belles entreprises conquérantes françaises. Il se trouve simplement que nous avions la tête à autre chose. Il n'y a pas que l'informatique et les merveilleurs administrateurs dans la vie... Il y a aussi des choses plus graves.
Hier, dans ma petite kitetoamobile, j'écoutais la radio. La vraie. Celle qui, par nature, a fait une croix sur la loi de proximité. La loi de proximité, pour ceux qui ont oublié, est une des règles de base qui régissent la presse. Voici comment ça marche: 1 mort à Paris, ça fait la "Une". 10.000 morts en Inde, ça fait une brève. Marrant hein? Il parait que c'est ce que veut le lecteur. Du moins, c'est ce que disent les directeurs de journaux. Mais le lecteur devrait peut-être lire ce qui se passe au delà du périphérique (ou des frontières du pays). J'écoutais donc Radio France Internationale dans la kitetoamobile. Le journaliste explique impassible que la mouche tsé-tsé est de retour et qu'elle fait 10 morts par jour dans un pays africain. Les gens y font 400 kilomètres à vélo pour trouver l'un des deux médecins du pays... News suivante? Le retour de la peste bubonique dans un autre pays africain. Il y en a quand même qui n'ont pas de bol. Pendant qu'on se lamente sur le ralentissement économique ou même, pire..., la récession, il y en a qui morflent vraiment.
Entendre un truc comme ça, ça relativise un rien les histoires d'anthrax. non? Ce serait bien la hiérarchie de l'information sans la pesanteur de la loi de proximité...
Alors avec tout ça, les histoires de serveurs troués... Sans compter que Google casse complètement le business model de Kitetoa.com...
:))
Quoi que... Il y a quand même une petite différence entre trouver des documents et avoir un serveur à trous.
Maaaaaiiiis... Kitetoa reste fidèle à la tradition... Il va bientôt y avoir des trucs marrant. Promis, on vous concocte quelques papiers corsés. Il y a des gens qui tendent le bâton pour se faire battre. Soyons patients, et nous rirons tous un bon coup. Je préssent une belle histoire en milieu de semaine ou de celle d'après. On verra.