One Mooore Taïïïme, One Mooore Taïïïme |
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Beurk le nouveau Eiffel 65 pensais-je en entendant le cri vocodé surgir des tweeters du bar/boite ou le pékin local enchaînait les disques avec conviction et sans convaincre depuis quelques heures Bad surprise, il s'agissait en fait du nouveau Daft (pas le pékin, le disque) LE single qui précède LE deuxième album des deux french wonder boys sans visage Les Daft, produire une telle merde ? impossible . et tout bascule dans La Quatrième Dimension de l'impossible au delà du réel pincez moi je rêve. Et voila, alors que j'avais d'abord pensé vous parler des disques qu'on peut écouter au bureau sans passer pour un psychopathe, me voila rattrapé par l'actualité, (musicale s'entends, JP Pernaut ne courrant pas encore le 100m.) et obligé de dériver vers la critique, la vaie. Pour donner le ton, je citerai Desproges qui disait que la principale caractéristique d'un ami est sa capacité à vous décevoir. Ce sentiment gênant, ce goût amer dans la bouche comment brûler aujourd'hui ce qu'on a toujours aimé et qu'on défendu en vers, et contre tous (Mais si j'te jure, Martin Circus c'est mortel) résistant aux sarcasmes et regards horrifiés. Mais aujourd'hui, il ne s'agit pas de réhabilitation, ni même de mettre l'Underground en lumière, on parle des Daft quand même. ! Pour les consultants et les business angels qui nous lisent, je remets tout ça dans le contexte hystérique. En 1995, sort dans la confidentialité, un maxi qui explose tous les dancefloor de la planète. Da Funk d'un coté, Rollin and Scratchin de l'autre, résolument à contre courant, lents, bruitistes, décalés, ils feront enfler le Buzz jusqu'à la sortie d'un album hénaurme dont les chiffres de ventes donnent le tournis et qui sortira la musique électronique du ghetto (les maisons de disque ayant compris que techno = pépettes). Vous l'aurez compris, je porte un amour à la musique des Daft proche de l'idolâtrie. Sans cesse stupéfié, tant par la qualité de leurs productions que par leur simplicité apparente et surtout la capacité qu'ils ont à comprendre le dancefloor et à le retourner again and again par des boucles démoniaques. Je suis donc déçu à hauteur de cette estime et je cherche des excuses/explications, parce que je refuse de remettre en cause mon système de valeurs et puis, c'et quand même les Daft merde !. Voici donc le fruit de mes réflexions plus ou moins logiques sur ce single : 1 - C'est une farce, juste pour voir si le public est prêt à gober n'importe quoi avec écrit Daft dessus. 2 - Ce n'est pas une farce, juste une tentative pour baisser leur cote histoire de surprendre encore plus fort lors de la sortie prochaine de l'album. (Cf : l'arnaqueur, la couleur de l'argent) 3 - Ce morceaux est en fait fabuleux, mais on ne s'en rends comte qu'à la 1500eme écoute 4 - Comme un bon vieux Led Zep, le vrai message vient en écoutant le disque à l'envers 5 - Tout le monde a le droit de se tromper 6 - Fatigués, usés, sans inspiration, les Daft se sabordent grâce à ce single . Si je leur cherche des excuses, c'est parce que je suis convaincu tel l'intégriste ou Paco Rabanne, que leur album tuera les ours et que d'autre part, quitte à me répéter, je ne veux pas être le premier à brûler ce que j'ai aimé et défendu, je laisse ça aux journalistes. Aussi parce que comme des amis qui nous déçoivent, je les ai déjà pardonné, et je sais que le meilleur est dans la réconciliation qui fait l'amitié plus forte, plus belle, avec l'il vif et le poil brillant. En Bref j'attends lalbum qui après ce que je viens de dire a intérêt à être ballistique.
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