Zebank: ze retourz du gros singe sur Kitet0azzzz!!!!

La  divulgation des pages de Zebank a fait prendre conscience -au plus haut niveau- chez m'sieur Arnault de l'importance d'une bonne sécurité. En dépit des soubresauts et autres gags de Sema pendant le développement de la future banque virtuelle, l'équipe a fait en sorte (pour un peu, ils vont finir par croire que l'on travaille dans leurs bureaux. Ou chez B@bel. Y-aurait-il un Ours kasskooyeur chez Kitetoa?) de ne plus prendre de risques. Ils ne pouvaient se payer le luxe d'une nouvelle mise en boite dans nos pages. En effet, la presse, pour une raison qui reste mystérieuse, même pour nous, s'était mise en tête que notre histoire était importante. Pourtant ce n'était rien par rapport à ça. Mais bon. Bref, ils avaient mis le paquet pour que tout ça soit sécurisé. Ils avaient là une plate-forme non vulnérable au petits bugs et autres urls rigolotes que nous avons en boite. Mais pour un motif étrange que nous ne comprenons pas, même après l'explication donnée par les chefs de Zelabanque, ils ont choisi de laisser deux verrues sur leur beau joujou...

Découvrez qui postule aux jobs proposés par Zelabanque?

La première verrue n'est autre que le serveur qui héberge les forums de la Zebanque. Il se trouve sur la même classe d'adresses que la plupart des sites du groupe LVMH. Ce qui est marrant c'est qu'il se trouve à quelques adresses IP d'un site qui  expose les méthodes de gestion de crise pour LVMH. On y trouve d'ailleurs des trucs hyper amusants et tout à fait à propos. Bref, tout ça pour dire que comme tous les serveurs présents sur cette classe d'adresse semblent installés de la même manière, il ne faudrait pas que quelques cyber-sauvageons trouvent un bug exploitable quelque part, sans quoi...

Mais ce n'est pas cette verrue qui nous a le plus fait rire. C'est le site qui propose des emplois au sein de Zebank. Il est développé par  une société "spécialisée depuis plusieurs années dans les services NOTES/DOMINO". Aucun doute, c'est même écrit sur le serveur de la boite qui héberge la bourse aux jobs de Zelabanque: Activeweb. Grâce à cette société "spécialisée", il est possible de voir qui postule chez ZeBank. Ce n'est pas énorme... Pendant plusieurs jours, il n'y a avait que quatre ou cinq personnes. Pas la foule... Le lendemain du jour où nous avons prévenu les responsables de Zebank,  il y a avait une dame qui postule pour rien de moins que 550.000 francs par an. Pour quoi faire? Du marketing. Nous on veut bien faire du marketing à ce prix là, pour le niveau d'études présenté et l'âge de la capitaine... Et dire que sa boite actuelle la fait travailler pour 450.000 francs à un poste similaire... Passons sur le fait que la non protection des données personnelles n'est pas une bonne chose, ça ne fait pas sérieux. Pour une nouvelle banque toute belle qui vient d'ouvrir ses portes, cela fait encore un peu chantier (fermé la nuit). Et comme il n'est pas interdit de prendre des photos d'un chantier de banque, encore moins d'un chantier de serveur pour les jobs, nous ne nous sommes pas gênés. Et si nous ne sommes pas gênés, d'autres non plus sans doute. La seule différence c'est qu'ils ne sont sûrement pas aussi gentils que nous.

Que l'on se comprenne bien. Nous souhaitons tout ce qu'il y a de mieux aux gens qui mènent l'aventure ZeBank, comme à tous les êtres humains. Ceci dit, comme nous avons un côté marabout très prononcé, que nous avions prévu avant tout le monde la mort de SET puis de Cyber-COMM, et que sur ces points, nous avons eu raison... ne parlons même pas de l'UMTS... nous ne pouvons nous empêcher de dire que ZeBank est un concept qui part avec beaucoup de plomb dans l'aile. Premier point, il existe une banque en ligne depuis des lustres. La Banque Directe. Elle a fait de la pub via tous les supports du monde, de la TV aux 4 X 3 en passant par des pleines pages dans la presse papier... Tout ça pour 60.000 malheureux clients après des années. Le patron de ZeBank table sur 60.000 clients... après un an d'exercice. Et 150.000 dans 2 ans. S'il y parvient (pour juger on veut un accès sous contrôle de ses informaticiens à un écran en interne qui nous montre la liste des comptes) on l'invite à déjeuner (et nous on se défaussera pas) dans un restaurant pas trop cher. On est pas payé 550.000 francs nous...

ZeBank détruite par le département du Trésor...

Il est parfois utile de lire... Alors que Zebank, que nous avions totalement oubliée, se rappelait désagréablement à notre bon souvenir, nous sommes tombés -curieux hasard- sur un article passionnant de Ellen Seidman, Directeur de l'Office of  Thrift Supervision (OST) dans la Lettre de l'Efma de février. L'OST est l'un des quatre organismes chargés de réglementer le secteur bancaire américain -sous l'autorité du département du Trésor. Pour ceux qui s'en souviennent, le secteur bancaire de ce pays a traversé quelques crises mémorables. Mais revenons à Ellen Seidman. Avouant que l'organisme a été un peu pris de court en 1995 lors de la création de Security First Netwwork Bank, elle souligne que maintenant, tout ça est tout à fait intégré. Et elle précise que "le principe à la base de la création de nombreuses institutions excluisivement basées sur Internet, selon lequel ces institution seraient plus rentables que les institutions traditionnelles, car elles n'ont pas à financer un réseau d'agences coûteux, reste encore à prouver. Il est vrai que ces institutions, n'ont pas à assumer les coûts liés à l'exploitation d'un réseau d'agences. Mais les économies ainsi réalisées n'ont pas réussi à compenser les coûts élevés liés à la conquête et à la fidélisation de la clientèle, ainsi qu'à la mise à jour de l'amélioration de l'infrastructure technologique. Bien entendu, certaines banques d'épargne virtuelles ont mieux réussi que d'autres à maintenir un faible niveau de coûts, mais en règle générale, la promesse de frais généraux et administratifs réduits reste à tenir". Mais l'autorité de tutelle ne s'en tient pas là: "Nous avons constaté que dans la plupart des cas, les institutions basées exclusivement sur Internet doivent offrir des taux d'intérêts très élevés pour conquérir la clientèle. Dès qu'elles abaissent leurs taux, les dépôts fondent comme neige au soleil. Ainsi, la seconde conclusion que nous pouvons tirer est que la plupart des institutions exclusivement basées sur Internet attirent principalement des dépôts non stables. (...) Il est difficile de savoir si une institution accueillant peu de dépôts stables sera en mesure de survivre à long terme aux cycles économiques successifs. Seul le temps nous le dira".

Bernard Arnault et son alliée Dexia dans l'aventure de Zelabanque ont quelques fonds pour suivre un temps. Gageons que laZebanque ne mourra pas de sitôt. Mais la rentabilité dans deux ans...

Kitetoa

You have just been info-hacked by Ze Kitetoaz. We danced an elite info-hack kung-fu dance. The music playing was Bally Sagoo. Specially "Nach Malanga".