Commerce
électronique, mode demploi dune réalité |
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Il est aujourdhui bien difficile déchapper aux nombreux articles publiés sur SET, la norme de sécurisation des paiements sur réseaux ouverts développée par Visa et Mastercard. Mais avant de parler de système de paiement, mille questions apparaissent au moment de lancer un projet de vente sur Internet. La première est sans doute " vendre sur ce réseau, en quoi cela consiste-t-il ?". Lune des questions suivantes sera " quelle démarche doit-on adopter pour démarrer rapidement et avec un niveau de sécurité satisfaisant, un site marchand ? ". La dernière qui boucle souvent avec la première est : " le commerce électronique sur Internet est-il une réalité ou un mythe ? ". Bien entendu, les réponses à toutes ces questions sont principalement fonction de ce que lon compte vendre. Ce qui naide pas à trouver des réponses précises... Il est toutefois possible convenir dun certain nombre de choses. Notamment, dune définition du commerce électronique sur réseau ouvert. Dans une approche restrictive, il sagit de vendre en ligne et il convient de ne comptabiliser que les transactions réalisées en temps réel sur le site. Mais, alors que faire des commandes passées par fax sur la base dun descriptif interactif proposé sur le serveur ? Sans doute convient-il donc de définir le commerce en ligne en adoptant une approche " élargie ". Lactivité commerciale sur Internet consiste en fait à trouver de nouveaux clients, à vendre en ligne (débouclement des actes dachats en temps réel), et plus largement, à proposer au client de commander par tout moyen quil jugera opportun (téléphone, fax, e-mail, formulaire, etc.). Reste à savoir sil existe des clients " réels " sur ce réseau " virtuel ". Quelques exemples simposent. Cisco a annoncé la réalisation dun chiffre daffaires de plus dun milliard de dollars en un an grâce à son serveur Web. Bien entendu, ce chiffre fait appel à notre définition " élargie ". Dell, entend pour sa part porter à 9 ou 10 milliards de dollars la part de son chiffre daffaires réalisé au travers de sa présence sur Internet dici deux à trois ans. Cest à dire la moitié de son CA... Bien entendu, il sagit là dun exemple extrême et tout le monde ne vend pas des biens liés daussi près à Internet. Dans des proportions plus réalistes, un marchand français utilisant un système de paiement sécurisé basé sur SSL a réalisé près de 100.000 francs en vendant des produits dérivés liés à un événement (tee-shirts, casquettes, pins). Les " cyberclients " existent donc... La théorie du " si " Après avoir défini le périmètre du commerce en ligne, après avoir cerné ce que lon veut vendre et à qui, il convient de choisir un système de paiement sécurisé. La grande question qui va désormais être posée sera celle de la sécurité. " Oui, mais si lon propose le paiement en ligne, est-ce que.... risques... sécurité.... ". La théorie du " si " est en marche, bloquant pour un temps toute avancée. Le mot SET ne va pas tarder à apparaître. Certains souhaiteront en effet un niveau de sécurité " SET ", un système de paiement " SET compliant ". Très clairement, ces solutions, comme celles qui reposent sur la carte à puce, nen sont quau stade du pilote et il faudra attendre quelques années avant de pouvoir envisager leur généralisation. En attendant, les solutions reposant sur la vente par correspondance et le protocole SSL sont très satisfaisantes. Le chiffre daffaires des quelque 70 commerçants utilisant le système de paiement Payline qui a dépassé les 700.000 francs, avec un rythme de progression de près de 40 % au cours du dernier mois [il s'agissait de décembre], sont là pour en témoigner. KITETOA
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