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Sacré FBI, Freeh ... nous rire encore une fois ! |
| Nous vous avions promis, de longue
date, un article sur les véritables problèmes de sécurités liés au réseau. Le
voici... Le saviez-vous, le directeur du FBi s'appelle Freeh ? Vous vous en foutez ? Mmmmmhhh... Et bien voyez-vous, le FBI est un peu comme n'importe quelle entreprise lorsqu'elle est en "guerre" commerciale. En gros, l'agence américaine accuse ceux d'en face pour essayer de masquer ses propres actes condamnables. Notre groupe, Kitetoa, a du mal à se reconnaître dans cette culture d'entreprise qui veut que l'on accepte des assertions comme "le business c'est la guerre" ou "il faut du sang neuf dans l'entreprise". Introduire des termes guerriers dans l'entreprise nous semble dangereux. Les deux ou trois valeurs, le semblant de politesse qui nous restait de nos grands-parents disparaît et déjà aujourd'hui, les voitures font exprès de pousser les motards dans le décors pour éviter d'être dépassées. Bref, tout fout le camp. Tous les coups sont permis. Tous les coups, comme de dire publiquement que les méchantes activités des méchants espions étrangers ont représenté des pertes de 300 milliards de dollars pour les Etats-Unis en 1997. Incroyable mais vrai, les agences de la communauté du renseignement sont plus rapides que les entreprises pour clôturer leurs comptes. Mais la "balance commerciale" des espions américains contre espions étrangers est-elle déficitaire ou excédentaire ? On ne nous dit rien... Sauf que les plus méchants espions sont Français, Allemands, Israéliens, Chinois, Russes et de Corée du Sud. Bien, pour revenir à la sécurité liée au réseau, parce que vous allez nous dire que l'on s'égare, il faut bien comprendre qu'au delà de la théorie du complot qui plaît bien aux sectes et aux Américains (justement), certains faits sont édifiants. Même si personne n'en parle. A ce stade de l'article, deux solutions se présentent (j'écris ça pour faire "article interactif"...):
Optons pour la deuxième, ce sera plus intéressant. Attention, il faut suivre, c'est compliqué. Voici un scénario catastrophe : Jour 1 : une rumeur commence à courir dans les rédactions françaises et américaines sur les graves problèmes financiers du constructeur d'avions "Volavion". Dans l'après midi, les analystes boursiers sont sollicités par les salles de marchés. Jour 2 : les analystes ont pondu des rapports alarmants sur la foi de chiffres sortis des bases de données des sociétés d'information financières réputées comme "Dimamesure", "Ibère" ou "Fépata". Jour 3 : le journal "Aviation et ses Ailes d'argent" sort un scoop. Le dernier modèle de "Volavion" serait un avion dangereux, selon les propres termes de "Volavion". Les journalistes de "Aviation et ses Ailes d'argent" ont mis la main sur un (vrai faux) rapport interne du constructeur. Dans l'après-midi, un rapport plus vrai que nature, circule sur Internet. "Volavion" s'écroule en bourse. Jour 3 + n : le contrat de quelques milliards de dollars pour la vente des avions à la Syldavie est remporté par le concurrent américain de "Volavion". entre temps, le cours de Volavion continue de plonger, entraînant dans sa chute le marché parisien et quelques places européennes. Ca vous parait incroyable ? Bof... Une partie de ce qui est décrit ici est déjà arrivé. Ce qui pourrait arriver est plus grave et... les moyens de faire plonger économiquement une capitale boursière sont déjà en place. Ce qui suit est la description d'une holding américaine qui existe. Tout est rigoureusement vrai, sauf les noms, afin d'éviter un procès. Kitetoa n'a pas les moyens... Désolé... Lorsqu'un analyste boursier planche sur une valeur, il puise ses chiffres auprès de sociétés qui vendent des accès à des bases de données, qui permettent de se procurer des rapports annuels, etc. Lorsqu'un journaliste financier veut faire une analyse sur un secteur économique, il va puiser dans des études réalisées par des sociétés de bourse (ne pinaillons pas sur ce terme - pour les puristes...) ou par des entreprises spécialisées dans ce genre de production. Parfois, les sociétés de bourse en question ont elles-même puisé dans les entreprises citées ci dessus. Enfin, de nombreux acteurs des marchés financiers consultent en permanence des "consensus d'analystes" qui sont créés par des entreprises spécialisées. Et tout cela est régulièrement repris par la presse mondiale qui, elle-même, reprend des agences de presse spécialisées qui rediffusent ces consensus... ppffff. On va y arriver... Voici donc la holding en question : Holding, Inc. détient : Vous voyez une logique industrielle ? A première vue, la maintenance d'avions militaires, ou "Boulo" qui sait faire des systèmes de guidage pour les missiles, cela ne colle pas tellement avec "Rasdé". En fait, cela dépends de la vision que l'on a du champ de bataille de demain. Enfin, Holding, Inc. Dégageait environ 8 millions de CA il ya a peine une dizaine d'années et plus de 800 millions aujourd'hui. Le tout, principalement appuyé sur une croissance externe et des contrats publics. Etoni, no ? comme aurait pu dire l'ami Desproges... Cela n'arrivera bien entendu jamais..., mais si demain Holding, Inc désirait faire plonger une valeur en bourse, il lui suffirait de modifier quelques chiffres dans ses bases et de faire pondre une ou deux études défavorables... Lorsque l'on voit ce qui arrive quand une banque comme la Barings se casse la figure, ce qui arrive quand les pays asiatiques voient leur bulle financière s'écrouler... On se dit que le nerf de la guerre est là : dans l'information financière. Bref, tout cela pour dire que les risques du réseau ne sont peut être pas là où on les attend. De fait, le réseau démultiplie la vitesse de circulation de l'information. Augentant d'autant ses effets néfastes si elle doit en avoir. Alliez l'information financière et un réseau démultipliant les effets de l'information et vous disposez d'une arme redoutable. Allez, Dormez bien, comme les services français qui ne connaissaient pas, disent-ils, cette holding. Et dire que le FBI nous traite de méchants... |
