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Hackers, le retour

  Analyzer, le pirate informatique israélien qui clame avoir pris le contrôle de plus de 400 serveurs appartenant au Pentagone a été arrêté par la police israélienne qui a été, pour cette opération, fortement aidée par le FBI.

Notons qu’il n’y a pas d’accord d’extradition entre Israël et les Etats-Unis. Par ailleurs, l’idée générale selon laquelle Israël serait inféodé à l’Oncle Sam en raison de l’aide financière et matérielle importante de ce dernier n’est pas forcément juste. La puissance financière d’Israël fait que les Etats-Unis et ses dirigeants savent garder leurs distances quand il le faut. Enfin, les services secrets israéliens qui, jusque il y a peu étaient encore – sans doute - les meilleurs du monde, ont toujours agi à leur guise lorsque leur objectif différait de celui du monde du renseignement américain.

Il va donc sans dire que si le FBI a réussi à se déplacer jusqu’au siège de la police israélienne, s’il a réussi à faire arrêter trois jeunes de ce pays pour piratage informatique, il faut sans doute que les officiers américains aient amené des biscuits suffisants. Par ailleurs, leurs homologues israéliens étaient sans doute heureux de pouvoir identifier et prendre un contact réel dans les conditions d’une arrestation avec lesdits pirates.

Ce fut fait. Les pirates ont été arrêtés, leurs papiers confisqués, mis au secret, ils n’ont pu communiquer pendant les quelques jours de leur garde à vue… Bilan ? Les trois garçons ont été libérés. Analyzer, le pirate recherché par le FBI a intégré l’armée pour son service militaire et a fait une publicité pour un fabriquant d’ordinateurs, dans le but (atteint) de remplacer le sien, sans doute saisi par les autorités. Nul doute qu’Ehud Tenenbaum, alias Analyzer, saura mettre à profit ses capacités dans son nouvel environnement.

A peine sorti de l’actualité, qui va trop vite pour qu’un hacker (Analyzer) ou groupe de hacker (Enforcers, MoD,…) puisse rester à la une plus de quelques semaines, Analyzer est remplacé par le groupe Masters Of Downloading (MoD) qui a piraté le Defense Information Systems Network (DISN) et plus particulièrement les ordinateurs de la Defense Information Systems Agency (DISA).

Aussi moqueurs que les jeunes pirates du groupe Enforcers, les MoD tentent d’effrayer l’américain moyen en répétant qu’ils ne sont pas de jeunes boutonneux comme la plupart des pirates informatiques, qu’ils ne sont pas intéressés par la modification de pages HTML mais par le vol d’applications classées secret-défense. Ils le prouvent en rendant publics des programmes informatiques tout droit sortis de ces réseaux militaires. Ils annoncent et répètent également qu’ils les vendront peut-être à des terroristes…

La panique gagne l’Américain moyen…

Les autorités continuent de crier à qui veut l’entendre que les serveurs piratés ne sont pas essentiels et que les fichiers ou programmes informatiques qui y sont dérobés ne sont pas classés secret-défense.

Dans le même temps, la DISA, mais également des milliers de personnes au travers des Etats-Unis planchent sur les modèles de guerre électronique et de l’information. On peut se demander s’ils n’ont pas un peu trop le nez dans le guidon. De fait, cette guerre a commencé. Elle n’utilise pas uniquement la technologie comme armes, mais également et surtout, l’information. Les plans qui reposent principalement sur la " guerre électronique " sont déjà dépassés. Le temps va trop vite pour la plupart des chercheurs qui travaillent sur ce sujet. De fait, les actions de guérilla que mènent ces groupes de hackers sont souvent spontanés et naissent d’une rencontre sur le réseau entre plusieurs compétences. Il ne s’agit plus de couper l’approvisionnement en électricité, mais plutôt de jouer avec l’information, la rumeur, bref, de faire vaciller les institutions publiques. Leur réputation d’inviolabilité, leur capacité à protéger ce qu’elles ont de plus précieux. Et les conclusions hâtives ne font qu’inquiéter un peu plus le citoyen de base. Ainsi, on a pu lire un article dans un journal du matin américain expliquant comment des emplois du temps d’employés d’ambassades peuvent devenir des informations essentielles pour les terroristes. Exemple de deux personnes tuées dans un attentat à l’autre bout du monde à l’appui. Le carnet de route de leur voiture de fonction était stocké sur un serveur militaire non classé secret-défense. Partant de là, comme dirait l’autre…

Alors que faire ? Kitetoa a bien une petite idée… Mais bon…

Allez,

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