Kitetoa interdit?
Comme une coincidence de printemps (mais ce n'est plus la saison), des emails sont arrivés à la cyber-maison de Kitetoa, informant que le site Kitetoa.com était interdit sur les réseaux de quelques entreprises et dans le secteur public. Info ou intox, on ne saura jamais puisqu'il est aisé de falsifier une image. Toutefois, partons du principe que les auteurs de ces mails annonçaient des faits réels. C'est assez amusant.
Sur certaines portions du réseau Bnpparibas, nous sommes interdits. Visiblement, certains services de Bnpparibas sont mieux servis puisqu'à l'Atelier, il est possible de consulter notre site.
Chez Dassault, nous serions exclus du Web visible car notre contenu serait qualifié de « criminal skills ». Manquait plus que ça. D'ici à ce que la police nous tombe sur le dos pour « capacités criminelles »...
Enfin, sur le réseau du ministère de la culture, c'est pas mal aussi, semble-t-il. Nous serions un « site réservé aux adultes (pornographie, jeux d'argent, club de rencontres...) ou un site à contenus illégaux ( logiciels et musiques piratés, drogue, racisme, terrorisme...) ».
Oups... Je ne savais pas que l'on faisait ce genre de choses... Une enquête est ouverte!
:)
Update du 28 novembre 2003: Encore un réseau depuis lequel Kitetoa.com n'est pas accessible. Il s'agit de celui du Crédit Agricole Indosuez
Ici, le logiciel de filtrage est Finjan SurfinGate et même s'il n'est visiblment pas parfait , il nous a classé dans l'une de ces trois catégories, désormais interdites au Crédit Agricole Indosuez:
J'imagine que la DSI sera intraitable. Désolé pour les salariés de cette banque... Ceci dit, les proxies servent exactement à cela. Pas à jouer au débile comme Neuneu 1er.
Update du 21 juillet 2003: Décidément, le contenu de Kitetoa n'a pas l'air de pouvoir être lu par tout le monde... Cette fois, c'est France Telecom R&D qui interdit à ses salariés de surfer sur ce site. Dans le cas précis, il s'agit d'un filtrage par le logiciel WebWasher. Ce qui reste un mystère dans tous ces cas de filtrage, c'est si les sociétés en question ont dressé une blacklist qu'elles filent avec leurs logiciels et dans laquelle on figure déjà, ou, si ce sont les clients finaux qui ajustent leur liste en nous ajoutant. Il faudra qu'un de ces quatre, je prenne ma plus belle plume pour le découvrir...
Update du 27 septembre 2002: c'est amusant, la publication de ce papier a délié des langues. On a reçu pas mal de mails nous indiquant que Kitetoa était interdit ici où là, souvent par le même logiciel.
Plusieurs personnes nous confirment l'interdiction d'accès à Kitetoa.com depuis la BNPparibas. Ordre de la "MOA" (je ne sais pas ce que c'est), selon l'une des personnes qui nous a écrit. Pour les admins de la BNPparibas, ils nous ont écrit avec de mails perso. Inutile de chercher dans les logs.
La société Infineon (semi-conducteurs) à Munich serait, nous dit-on, également dotée d'un filtre Kitetoesque. Voici le texte qui s'afficherait:
JF Berne,
Munich.
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Désolés, on ne parle pas allemand...
Au ministère de l'Agriculture où il est évident que Kitetoa ne doit pas être lu, le même filtre nous classe dans la liste des "activités criminelles". Si j'étais Jean-Paul Ney, je dirais qu'on nous diffame...
;)