[Kitetoa, les pizzaïolos du Ouèb

La scène, cet animal étrange: quand les journalistes trahissent leurs sources

Un vrai mélange des genres. Je pense que l'on ne peut pas trouver de terme plus consensuel et poli pour décrire ce qui vient de se passer dans le microcosme de " la scène ". Le virus Informatique vient de publier un "dossier" sur les éditeurs et les auteurs de virus qui, à mon sens l'a discrédité à tout jamais.

Avant de rentrer dans les détails, laissez-moi vous expliquer comment nous percevons "la scène", ici, chez Kitetoa.com. La scène est ce truc étrange, sensée être l'ensemble des hackers et autres experts en sécurité informatique ou journalistes qui vivent sur le dos de ladite scène. La scène, c'est aussi, par principe un endroit où l'on se montre. On est face à un public. Le terme n'est pas anodin. Ceux qui veulent faire partie de la scène, aiment se montrer. Ils aiment que l'on parle d'eux. Sinon, ils ne monteraient pas dessus, se mettre sous les feux de la rampe. Non?

Il n'est pas possible de dissocier les hackers, les pirates et ladite scène du monde très officiel de la sécurité informatique. Les sociétés de sécurité informatique engagent des hackers (pas toujours des chapeaux blancs), les éditeurs d'anti-virus ont des relations troubles avec certains de ceux qui les écrivent, tout est interdépendant. Et tout le monde est au courant. Sauf les sourds et aveugles. Et encore... Par ailleurs, s'il n'existait pas de criminalité informatique, ou même tout simplement, de risque informatique, il n'y aurait pas de marché de la sécurité informatique. Il n'y aurait pas non plus d'articles à écrire dans ce domaine pour les journalistes "spécialisés".

Ceci dit, il faut comprendre une chose. Les meilleurs hackers ne font jamais parler d'eux. Pour eux, "la scène est la plus belle connerie du monde". Vous ne trouverez donc sur la scène et parmi ceux qui en vivent, que la tranche des "moyens" et des "mauvais" à fort égo. Il y a sur cette scène ou autour, des gens en costume-cravate très sérieux qui pontifient sur ce qu'ils ne connaissent pas. Sur le monde underground qu'ils ont l'impression de côtoyer sur la scène. Ce monde auquel ils rêvent est ailleurs. C'est à peu près aussi risible que pathétique. Bref. Revenons à nos moutons.

Depuis des lustres, un débat agite certains newsgroups de Usenet, les groupes de discussion publics d'Internet. L'idée est en gros de savoir si oui ou non l'anti-virus Viguard de l'éditeur Tegam arrête bien, comme le disait sa plaquette commerciale, 100% des virus connus et inconnus. Dans ce café du commerce qu'est Usenet, le bruit enfle. Le temps passant, Olivier Aichelbaum, responsable d'ACBM, qui édite entre autres journaux Le Virus Informatique, se "prend la tête" avec deux autres contributeurs: Roland Garcia et Guillermito. Ces derniers estiment que Tegam survend les capacités de son logiciel.

Attachons-nous à Guillermito. Il publie le résultat de ses tests techniques sur le produit et fournit même ce que l'on appelle communément dans le domaine de la sécurité informatique un "proof of concept". Un bout de code qui prouve ses affirmations techniques. Il conclut que Viguard n'arrête pas 100% des virus connus et inconnus. Cette démarche est courante dans le domaine de la sécurité informatique et il suffit de regarder ce qui se passe dans Bugtraq (www.securityfocus.com) pour le constater.

Mon petit pique-nique avec Danielle Kaminsky et Olivier Aichelbaum

Il y a quelques temps, Tegam porte plainte contre X. Impossible de savoir auprès de Tegam le motif de leur plainte. Guillermito est mis en examen. Tout le monde est persuadé que la plainte porte sur une forme de diffamation ou de dénigrement de produit. Pas du tout. Tegam a porté plainte pour contrefaçon. Guillermito aurait utilisé des "routines" de Viguard dans ses proof of concept. A l'époque, je rédige deux articles pour Transfert.net. Je contacte la personne qui s'occupe des relations avec la presse de Tegam. Il se trouve que je la connais. Elle s'appelle Danielle Kaminsky.

Je l'ai rencontrée plusieurs fois. Notamment au sein des BBA. Elle m'a même convié à un pique-nique chez elle avec quelques autres journalistes, dont Olivier Aichelbaum que je rencontrais pour la première fois à cette occasion. J'ai beaucoup de respect pour ce qu'il a réalisé avec ACBM. Et je lui suis reconnaissant de la manière dont il a couvert l'affaire Tati contre Kitetoa. Je suis donc content de rencontrer Olivier à ce pique-nique. Danielle nous a présentés et n'a pas tari d'éloges sur les uns et les autres. Nous étions tous merveilleux, tous ses amis. Comme Olivier qu'elle connaissait depuis longtemps.

Lorsque je lui demande au téléphone de me donner la position de Tegam, elle perd son sang-froid. Premièrement Tegam n'a pas porté plainte, deuxièmement, je ne peux pas comprendre, l'affaire est énorme et je n'ai pas tout le panorama dans mon champ de vision, troisièmement, Guillermito n'est pas celui qu'il prétend être, c'est un manipulateur. Je finis par lui expliquer simplement qu'il ne faut pas se mettre dans tous ces états, que je l'appelle parce que je veux donner la parole à Tegam comme à Guillermito. Le patron de Tegam, Marc Dotan, ne sera pas plus loquace. Laissons faire la justice, dit-il. Vous allez voir plus bas ce que cela veut dire dans son esprit...

La "clef de l'histoire" est bien pathétique

Il y a deux jours, un vrai hacker (pas un membre de la scène) me signale que Le Virus Informatique publie des informations très précises et très personnelles sur Guillermito. Il est atterré par ce que vient de faire le journal. Je finis par me procurer le canard. Je découvre une Une barrée du titre "Exclusif! Les liens entre auteurs de virus et éditeurs antivirus". Si je n'avais eu vent de ce qui se trouvait en pages intérieures, je me serais dit "tiens, il vient de réinventer l'eau chaude".

Dans le journal on trouve un dossier anglé un peu différemment: "Auteur-diffuseur de virus et professionnels antivirus, contre votre magazine". vous m'excuserez cette digression dûe à une déformation professionnelle... Mais si les angles du titre d'appel de Une et du dossier en pages intérieures sont aussi différents, deux deux choses l'une, soit le responsable du journal n'a pas fait son travail correctement, soit il veut tromper ses lecteurs.

Un papier principal reprend tout l'historique des polémiques autour de Tegam et de Viguard. Rien à voir avec le titre de Une. On nous explique qu'en outre, un vilain complot visant à tuer financièrement Le Virus Informatique est en cours. Le complot qui se déroule principalement sur Usenet vise à casser l'image du Virus qui aurait une position trop favorable à Tegam. J'ai du mal à croire qu'une discussion au cyber-café du commerce puisse tuer financièrement un journal. Par ailleurs, rien ne force Olivier Aichelbaum à participer à ces discussions. A titre de comparaison, je ne suis jamais intervenu dans les discussions me concernant sur Usenet (se référer à l'histoire Jean-Paul Ney). Mais passons. Quelques encadrés donnent des informations absolument essentielles sur les participants proches ou lointains de ces discussions, comme le fait que Guillermito a été mis en examen, que le fondateur de l'éditeur d'anti-virus Kaspersky serait "un ancien du KGB" ou que Tegam utiliserait des faux-nez pour faire de la cyber-guéguerre dans Usenet. En effet. Sur ce point au moins, Olivier est bien renseigné. Dans cette dernière affaire, Tegam et Danielle Kaminsky ont prouvé leur nullité crasse sur un plan technique lorsqu'il s'agit de jouer à la cyber-guerre de l'information. En cela Danielle et Tegam rejoignent Jean-Paul Ney. Lorsque l'on veut faire la guerre, autant être le plus fort. Sans quoi le retour de bâton risque d'être salé. Mais le must du dossier est certainement l'encadré titré "La clef de l'histoire" qui annonce "l'interview" de Guillermito "réalisée par Danielle Kaminsky, le 29 juillet 1998".

Cette interview s'étale sur pratiquement deux pages et demie. Le dossier en compte six. C'est à dire que près de la moitié du dossier sensé nous révéler les relations troubles entre auteurs de virus et éditeurs d'anti-virus est en fait consacrée à Guillermito. On peut déjà comprendre que l'on risque d'assister à un canardage en règle focalisé sur une personne. La lecture révèle bien pire. Ce n'est pas un canardage, c'est un lynchage. On y apprend que Guillermito aurait écrit et diffusé des virus sous un surnom. On apprend dans l'encadré "La clef de l'histoire", sensé nous expliquer les liens entre auteurs de virus et éditeurs anti-virus, que Guillermito vouerait une "haine" à Danielle Kaminsky et par "extension paranoïaque, à l'égard" du Virus Informatique. Bref: "haro sur le méchant". Les deux Zorros sont de sortie et ils ont des sabres rouillés en lieu et place ce l'épée étincelante de Don Diego de la Vega.

Dans l'absolu, que le Virus souhaite donner sa version de l'histoire Viguard, qu'elle diffère de ma perception des choses, cela ne me chagrine pas. Mais les méthodes employées ici pour attaquer à ce point Guillermito me paraissent littéralement immondes. Olivier Aichelbaum et Danielle Kaminsky se disent attachés à la recherche de la vérité. Laissez-moi donc prendre quelques instants pour donner aux lecteurs deux ou trois informations leur permettant de mieux apprécier le visage de la vérité et les crayons de maquillages qui ont servi à le maquiller...

Guillermito aurait écrit des virus? Quel scoop. So what? Cela a-t-il quelque chose à voir avec le fond du problèmes qui est, rappelons-le: Viguard arrête-t-il vraiment 100% des virus existants et à venir? Guillermito a-t-il produit des analyses techniques valides sur ce point, ou non?

Tu vas voir ta gueule à la récré si tu touches à mon beau-frère et à mon neveu!

Maintenant passons au crible les méthodes d'Olivier Aichelbaum et Danielle Kaminsky. Comme nous l'avons dit, Tegam a porté plainte contre X pour contrefaçon. Guillermito a été mis en examen et le procès n'a pas encore eu lieu.

Si l'on en croit Olivier Aichelbaum, lui et Danielle Kaminsky ne se connaissent pas plus que cela. Danielle est une journaliste/lectrice du Virus qui a envoyé gracieusement des textes pour publication. Sauf que ce n'est pas du tout ce que m'a dit Danielle.

Selon elle, elle connaît Olivier depuis des lustres et entretient depuis toujours de très bonnes relations avec lui. Qu'ils se connaissent bien plus que ce qu'ils laissent entendre n'est finalement pas bien important par rapport au reste...

Qui est Danielle Kaminsky? Elle se présente comme une journaliste travaillant également pour Tegam. Elle s'occupe de leurs relations publiques/avec la presse. Elle a surtout un rôle de défense de Tegam face aux attaques informationelles via Internet. C'est tout du moins ce qu'elle m'a dit. Car figurez-vous que la société Tegam a une vie trépidante et agitée. Selon ce qu'elle m'a confié, les méchants américains ont tenté de s'approprier la technologie quasi-magique de Viguard et ce sont les services spéciaux français qui l'ont sauvée. Il faut donc une spécialiste de la guerre économique et de l'information pour protéger un tel bijou. C'est Danielle Kaminsky qui s'occupe de ça.

Elle m'a par ailleurs confié à deux reprises, au cours du pique-nique et au cours d'un déjeuner que nous avons eu en tête à tête après mes deux articles sur Tegam dans Transfert, que la personne qui a codé Viguard, Eyal Dotan, n'est autre que son neveu. Quant au patron de Tegam... C'est son beau-frère.

Ces petits détails exposés, reprenons ensemble toute cette histoire. Un journaliste, Olivier Aichelbaum, ne supporte pas la critique (dans quel état je serais si je ne supportais pas les critiques contre Kitetoa.com) et décide de crucifier dans son journal une personne avec qui il discute dans Usenet. Et pour ce faire, il s'adjoint les services de Danielle Kaminsky qui lui fournit depuis des lustres une vision très personnelle de toute l'affaire Tegam/Viguard.

Danielle Kaminsky est forcément intéressée par la diffusion d'informations pouvant nuire à Guillermito. Elle est la belle-soeur du patron de Tegam, Marc Dotan, la tante du gamin qui a codé le logiciel décrié, Eyal Dotan, elle est juge, partie et, en plus, membre de la famille... Elle se gardera de le dire. Tout comme Olivier Aichelbaum dans son dossier exclusif.

Danielle Kaminsky va donc fouiller ses fonds de tiroirs et ressortir une vieille "interview" de Guillermito datant de 1998. En contradiction avec toutes les règles journalistiques elle en publie des extraits "bruts" qui visent à enfoncer (sur tous les plans) Guillermito. Je défendrai le gamin envers et contre tout, c'est ma famille, m'avait-elle confié au cours de ce déjeuner post-papiers de Transfert en parlant de l'auteur de Viguard. Je comprends désormais ce qu'elle voulait dire et quels moyens elle était prête à utiliser pour ce faire.

En diffusant cette "interview", elle grille sa source à qui elle avait à l'époque promis de ne pas la diffuser mais de s'en servir uniquement pour nourrir (de manière anonyme pour Guillermito) une étude destinée au Clusif. Elle publie le contenu brut, c'est à dire sans aucune mise en forme, d'une discussion orale. Il en ressort une étrange impression. Celle d'un garçon n'ayant pas une pensée très structurée, cherchant ses mots. Ce n'est pas anodin. Je ne connais aucun journaliste qui ait passé dans un journal une interview non remise en forme. Enfin, l'interview a été réalisée en mode "off". Tous les journalistes savent que les sources d'information parlent plus volontiers quand "c'est off". C'est à dire quand ils savent que ce qu'ils disent de sensible ne sera pas publié. Cela a un intérêt évident. Les informations récoltées deviennent du "background", permettent de recouper telle ou telle autre information, de donner des pistes de recherches ultérieures. Evidemment, on ne publie jamais ce qui est "off". Si on le fait, les sources ne vous parlent plus. Ceci est valable dans absolument tous les domaines journalistiques.

L'autre chose qui est commune dans ce métier qu'est le journalisme, ce sont les relations dangereuses entre attaché(e)s de presse et journalistes. Cherchez des attaché(e)s de presse qui me connaissent... Vous n'en trouverez probablement pas plus de deux ou trois. Et cela fait quinze ans que je fais ce métier...

Aux Etats-Unis, une journaliste qui à sans doute le même âge que Danielle Kaminsky a fait il y a quelques années la même chose que ce qu'elle vient de faire. Cela lui a valu le doux surnom de "media whore". Elle s'appelait Carolyn Meinel (lisez ce texte avec attention, vous noterez quelques similitudes... Prenez également le temps de lire le document concernant "JP" John Vranesevich). Elle s'est particulièrement faite connaître en approchant des gens de "la scène", en jouant à la mamie réconfortante et promettant célébrité à ses nouveaux protégés. En fait, elle leur soutirait de l'information pour la publier en les grillant allègrement. La scène française a visiblement désormais sa Carolyn Meinel...

Bref, Tegam, via Danielle Kaminsky, descend avec un char Panzer Guillermito dans un journal, alors que le procès que Tegam lui a intenté n'est pas commencé. Après les posts dans Usenet de Tegam, voici les publi-reportages tendancieux visant à détruire la réputation de leur cible. Demain des quatre par trois dans les rues de paris pour expliquer que Guillermito est un terroriste comme ils l'avaient déjà fait dans une plaquette commerciale? Qui a parlé de paranoïa? Heureusement pour la communauté des hackers que Microsoft ne s'acharne pas autant sur tous ceux qui critiquent ses logiciels. Il n'y aurait plus un hacker en vie...

:)

Lors du déjeuner en tête à tête avec Danielle Kaminsky, après la publication de mes deux articles dans Transfert, celle-ci m'a juré, les yeux dans les yeux, la main sur le coeur que ce n'était pas Tegam qui avait porté plainte contre Guillermito. J'ai vite compris par la suite, lorsque j'ai su que c'était faux, ce qu'amitié et confiance voulaient dire en langage Kaminskien. Et qu'elle ne vienne pas jouer sur les mots en disant que Tegam a porté plainte contre X et pas contre Guillermito. Car quand on désigne des pages (non anonymes) sur Internet en disant qu'il y a là une contrefaçon, on sait bien ce que l'on fait. D'autant que, comme vous l'aurez compris, Danielle Kaminsky connait Guillermito (et son site) depuis des années. Elle l'avait approché pour obtenir des informations qui nouriraient le rapport qu'elle vendait au Clusif. Tati aussi avait porté plainte contre X. Ils savaient bien entendu qu'ils attaquaient le webmaster de Kitetoa.com. Jouer les faux-culs effarouchés n'est pas à mon sens une preuve de maturité. C'est si compliqué d'assumer ses actes?

Jugez désormais avec recul de ce qui vient d'être fait par Tegam, le Virus Informatique et Danielle Kaminsky... Tentez de trouver dans ce dossier du Virus Informatique la réponse à la question initiale: Guillermito a-t-il oui ou non publié des analyses techniques de Viguard qui étaient fausses?

Si vous y parvenez, envoyez moi un email...

La seule chose qu'Olivier Aichelbaum et Danielle Kaminsky ont gagné jusqu'ici avec leur dossier annoncé sur le site d'ACBM comme une "exclusivité mondiale" (rien que cela), c'est l'opprobre de tous les journalistes qui avaient été approchés par Danielle Kaminsky avec tant d'empressement. Moi, comme tous ceux que je connais bien. Quant à Tegam... La société a montré des méthodes révoltantes dans sa guerre imaginaire.

Kitetoa


Update du 27 juin 2004

Olivier Aichelbaum écrit à Kitetoa.com:

Bonjour,

Dommage que - contrairement aux usages - Kitetoa ne m'a pas questionné avant publication de ce texte. Cela aurait évité quelques erreurs et imprécisions orientées. Vous avez dit "lynchage" ? Surtout qu'on se "connait" : on s'est, en effet, rencontré chez Danielle Kaminsky. C'est même pour faire sa connaissance (ainsi que celle d'un autre confrère) que je suis allé pour la première fois chez elle. Mais je n'y ai pas rammené ma petite famille, car je ne suis pas intime avec Danielle Kaminsky. Contrairement à Kitetoa. Et, puisqu'on parle de famille, Virus a clairement indiqué qu'il ne parlerait pas des liens familiaux de telle ou telle personne, on laisse les violations de la vie privée à la presse de caniveau. Tout comme les liens entre Guillermito et Kitetoa.

D'ailleurs que viennent faire les liens familiaux de Danielle Kaminsky avec les propos que lui a tenus Guillermito ? Car ce sont ces propos qui sont au centre de l'affaire. Pendant des années, Danielle Kaminsky et son étude pour le Clusif ont été mises en cause, notamment par Guillermito. Elle n'a fait que prouver ses dires, un devoir. Contrairement à ce que raconte Kitetoa, cet enregistrement n'est pas "off" mais destiné à être diffusé, cela apparait clairement à son début. S'il a été publié sous forme brute, c'est pour ne pas être accusé d'avoir changé le sens des propos tenus. Et il porte bien sur les relations entre auteurs de virus et éditeurs d'antivirus, ainsi que promis. Pourquoi Guillermito a-t-il mis en cause un travail alors qu'il savait en être à l'origine ? Mystère ! En tout cas, j'ai rappelé dans l'article que Guillermito démentait être le diffuseur de virus Spanska - car mon but n'est nullement de le lyncher. Mais s'il est réellement innocent et a monté une gigantesque blague, pourquoi Kitetoa fait-il une telle montagne de cette affaire ?

J'apprécie les critiques, car les critiques font avancer les choses. Mais il ne faut pas confondre critiques justifiées et calomnies. Les livres sur la guerre de l'information sont remplis d'exemples de désinformation menée contre telle ou telle société sur Internet et dans les forums. C'est déjà problèmatique pour les grosses sociétés qui en sont victimes. Virus n'est qu'un petit magazine qui ne vivait que grâce à ses lecteurs. Ses ennemis savaient très bien ce qu'ils faisaient en s'acharnant pendant des années à m'accuser calomnieusement de travailler pour Tegam (je vous passe les diffamations raciales et autres). Je ne participais pas aux discussions du début pourtant. Mais vu l'ampleur des dégâts, j'ai du finalement intervenir pour démentir ces accusations. Un lynchage que Kitetoa élude. Tout comme il oublie de rappeler que nous sommes le seul groupe de presse à avoir parlé en détail des problèmes techniques de Viguard dénoncés par Guillermito. Mais son histoire de complot tiendrait-elle encore la route après ça ?

Olivier Aichelbaum





Lorsque Olivier Aichelbaum m'a envoyé un mail un peu tendu après la publication de mon article, je lui ai répondu (voir mon mail infra)et j'ai exploré quelques pistes de réflexion très précises. J'ai également évoqué la possibilité pour lui de publier un droit de réponse aussi long qu'il le souhaitait. Mais je l'ai prévenu que sa publication prendrait quelques jours, étant particulièrement pris ces temps-ci. Au lieu d'en prendre acte (a minima) ou de me remercier, voici sa réponse:

"comme par hasard".

Il lui aurait suffi de regarder la page d'accueil de Kitetoa.com pour comprendre qu'il peut s'écouler un mois entre la publication de deux articles. Kitetoa.com est un hobby, pas un travail. J'y consacre le temps que je peux. Comme je l'avais annoncé, la publication de son droit de réponse posté par mail le 22 juin n'a pas pris plus que quelques jours. Par ailleurs, si Olivier Aichelbaum bénéficie d'un droit de réponse sans limites sur Kitetoa.com, Guillermito ne risque pas de pouvoir en avoir un dans Le Virus Informatique que Olivier Aichelbaum arrête (dit-il).

Le mail que je lui avais transmis est resté sans réponses ni n'a généré la moindre discussion, à part son droit de réponse. Pour information, voici mon mail.

Bonjour Olivier,

J'espère que tu as bien lu le papier et ce que j'ai écrit sur le respect que j'avais pour ce que tu avais fait avec ACBM.

Je n'interroge pas les gens quand j'ai toutes les informations. Dire que tous mes papiers sont faits sans interroger les gens est simplement faux.

Que sais tu exactement de mes méthodes de travail?

En plus, je t'ai déjà dit et fait dire que tu te faisais enfumer dans cette histoire de Tegam. Tu sais, ce sont des choses qui arrivent et ce n'est pas honteux de le reconnaître. J'ai moi-même, en publiant ce papier, montré que je m'étais laissé approcher et que j'avais accordé ma confiance à quelqu'un qui l'a trahie.

Par ailleurs la méthode que vous avez employée est immonde.

Prend du recul, réfléchis à ce que tu viens de faire et aux conséquences que cela va avoir. Pas simplement pour Guillermito, mais pour ton journal. Si tu ne peux pas comprendre que ce que tu as fait décrédibilise terriblement ton journal, c'est dommage..

Tu peux envoyer un droit de réponse aussi long que tu veux, je publierai en dessous.

N'hésite pas a ajouter des informations.

Je n'ai pas jugé utile de t'interroger. Encore moins Danielle. C'est la méthode employée qui me révulse (si tu as lu le papier, tu l'auras compris) et pas les faits.

Amicalement,

A.

(la prose d'Olivier Aichelbaum a été retirée pour éviter un vilain procès pour participation à un complot mondial contre Le Virus Informatique ;) )





Le droit de réponse d'Olivier Aichelbaum appelle quelques observations de ma part:

Bonjour,

Dommage que - contrairement aux usages - Kitetoa ne m'a pas questionné avant publication de ce texte.

Personnellement, je ne voyais pas l'intérêt de questionner Olivier Aichelbaum avant d'écrire un article que ne contiendrait que mon indignation face à un procédé utilisé par son journal. Il ne s'agissait pas de valider tel ou tel fait. Je ne m'intéressais pas au fond mais à la forme. En revanche Olivier Aichelbaum qui devait pour sa part vérifier des faits pour son dossier en exclusivité mondiale n'a pas pris la peine de téléphoner ou d'envoyer un mail à Guillermito dont il avait les coordonnées. Par ailleurs, dans Usenet, Olivier Aichelbaum écrit: « C'est le sentiment que j'ai concernant Kitetoa, incapable de donner la parole à la personne en face quand l'autre partie impliquée est son ami ». Pour mémoire, j'ai écrit sur les faits (Tegam versus Guillermito) pour Transfert.net. J'avais alors largement proposé la parole à Danielle Kaminsky qui n'en a pas voulu, pas plus que son beau-frère Marc Dotan (que j'ai eu également au téléphone). C'est à lire ici

Cela aurait évité quelques erreurs et imprécisions orientées.

Il eut été intéressant de profiter de ce droit de réponse pour les énoncer.

Vous avez dit "lynchage" ?

Lynchage... Olivier Aichelbaum raconte dans Usenet (les forums publics d'Internet que Kitetoa l'a lynché... Ne renversons pas les rôles. De deux choses l'une, soit il a quelque chose à se reprocher et il pense que j'ai révélé cette chose, soit il pense être blanc comme neige et je ne l'ai pas lynché. Au pire, je l'ai attaqué. Publier une interview vieille de sept ans d'une personne présentée comme un auteur de virus ayant diffusé ses créations, savoir que cette interview est réalisée par la belle-soeur du patron d'une boite qui a intenté un procès à l'interviewé. Savoir que cette personne réalise des opérations de guerre de l'information pour le compte de cette entreprise... Ca consiste en quoi si ce n'est lyncher l'interviewé? Encore une fois, les faits ne m'intéressent pas. Je me contente de juger les moyens employés et le contexte.

Surtout qu'on se "connait" : on s'est, en effet, rencontré chez Danielle Kaminsky. C'est même pour faire sa connaissance (ainsi que celle d'un autre confrère) que je suis allé pour la première fois chez elle. Mais je n'y ai pas rammené ma petite famille, car je ne suis pas intime avec Danielle Kaminsky.Contrairement à Kitetoa.

Quelle drôle d'insinuation... Pour Olivier Aichelbaum je suis plus intime avec Danielle Kaminsky que lui, parce que je suis venu avec ma famille ? Désolé. Je suis venu avec ma famille parce que c'est ma conception de la famille: si tu m'invites, tu nous invite tous. Nous formons une entité. Rien de plus.

Et, puisqu'on parle de famille, Virus a clairement indiqué qu'il ne parlerait pas des liens familiaux de telle ou telle personne,

Mais "on" laisse entendre que parce que je suis venu avec ma **famille** au pique-nique de Danielle Kaminsky, je suis plus intime avec elle...

on laisse les violations de la vie privée à la presse de caniveau.

A propos, c'est la vie privée de qui, qui est largement violée dans ce dossier en exclusivité mondiale? Tu oublies également que les photos de Guillermito qui illustrent le dossier en exclusivité mondiale ont été volées sur le site de Guillermito. Le droit à l'image est très strict dans ce pays. Quand bien même tu annonces abandonner des droits sur tes oeuvres, le droit dit que tu ne peux pas faire cela. Ces photos ont été utilisées sans l'accord de l'intéressé. Encore une démarche très professionnelle.

Tout comme les liens entre Guillermito et Kitetoa.

Ah... Voilà un sous-entendu intéressant. Quels seraient ces liens? Le saura-t-on dans le numéro 27 du Virus Informatique? Laissez-moi imaginer... Kitetoa.com est une base arrière des auteur/diffuseurs de virus qui font rien qu'à nous embêter et serait lié à un groupe de pirates (terroristes plutôt) informatiques. Ces terroristes de Kitetoa.com et de Guillermito ont déjà martyrisé plusieurs pizzas, quelques sandwichs au jambon et même, des tacos.

D'ailleurs que viennent faire les liens familiaux de Danielle Kaminsky avec les propos que lui a tenus Guillermito ?

Ils ont l'intérêt suivant: lorsque l'on est la belle soeur du patron de Tegam, la tante de l'auteur de Viguard, et que l'on travaille pour Tegam dans le domaine de la guerre de l'information, on est un peu partie prenante dans toute l'histoire que tu racontes. Ceci n'est pas du tout anodin lorsque l'on sait que Danielle Kaminsky travaille pour la société Tegam qui a intenté un procès à Guillermito pour contrefaçon de logiciel. Enfin et surtout lorsque l'on sait que le procès n'a pas encore eu lieu. Le "dossier" du Virus ne vise qu'à enfoncer Guillermito avant le procès. Les liens de toute nature entre l'auteur de l'interview qui occupe deux pages et demi sur un dossier de six page et la société Tegam ont donc une importance primordiale. Je ne connais pas de journaliste travaillant dans une entreprise qui se serve de ses informations privilégiées ou de son journal pour aider l'entreprise où il fait des ménages (pour les non-initiés, c'est ainsi que l'on appelle un boulot non journalistique très rémunérateur dans une entreprise qui n'est pas une entreprise de presse). Un exemple: que dirais-tu de la déontologie d'un journaliste des Echos qui ferait des ménages chez Vivendi et écrirait des articles accusant Jean-Marie Messier de tous les maux? Oublie les faits, c'est un exemple. Je parle du fond. En l'espèce, dans ton dossier en exclusivité mondiale le conflit d'intérêt est tellement évident et énorme que le nier enlève toute crédibilité à tes affirmations.

Car ce sont ces propos qui sont au centre de l'affaire.

Non. Ce qui est au centre de mon article (c'est bien pour cela que tu as demandé un droit de réponse non?), ce sont les méthodes employées par le Virus (cf. supra).

Pendant des années, Danielle Kaminsky et son étude pour le Clusif ont été mises en cause, notamment par Guillermito.

Faux. Guillermito a remis en cause les conclusions de cette étude (cf. Usenet) qu'il considérait sensationnalistes. Cela semble tout à fait logique qu'une personne interviewée donne son avis sur le produit fini. Ce ne serait pas la première fois qu'une personne interviewée ne serait pas satisfaite des conclusions auxquelles arrive la personne qui l'a interviewée. On peut tirer les conclusions que l'on veut d'une interview. Par exemple, moi quand je lis l'interview que le Virus Informatique a publiée, je conclus qu'il n'y a pas de liens particuliers entre les auteurs de virus et les éditeurs d'anti-virus. C'est dit à plusieurs reprises (" les relations avec les éditeurs d'antivirus, elles sont très limitées en fait [...] les discussions se limitent à des points de vue techniques [...] " Sur les bénéfices pour les éditeurs d'anti-virus: ils en retireraient parfois le moyen de faire des communiqués de presse. Enormes donc les bénéfices...). Tout l'inverse des conclusions d'Olivier Aichelbaum. Et je ne suis pas le seul. Marrant, hein!?

Elle n'a fait que prouver ses dires, un devoir.

Non. Ne parle pas de "devoir". Tu es ridicule. Au pire tu peux parler de choix. Si toi ou Danielle Kaminsky vous sentez attaqués par Guillermito ou n'importe qui d'autre, il vous suffit de porter plainte et d'attendre que la justice passe. C'est la démarche logique. En tout cas celle que j'ai adoptée avec Jean-Paul Ney. Cela fonctionne très bien.

Contrairement à ce que raconte Kitetoa, cet enregistrement n'est pas "off" mais destiné à être diffusé, cela apparaît clairement à son début. S'il a été publié sous forme brute, c'est pour ne pas être accusé d'avoir changé le sens des propos tenus.

Je n'ai jamais lu une interview brute dans un journal. C'est une première! Aucun journaliste n'a donc, à ma connaissance, pu utiliser l'excuse avancée par Olivier Aichelbaum. Par ailleurs, je ne vois pas le début de l'interview dans ce qui a été publié, pour confirmer tes dires. Sur le simple plan de la logique... Dis moi un peu pourquoi quelqu'un avouerait dans une interview qu'il fait des choses interdites s'il sait qu'elle va être publiée avec son vrai nom? Tu vois, Jean-Claude Mery avait attendu sa mort pour diffuser sa cassette. En outre, si l'interview était si intéressante que le prétend Le Virus Informatique, Danielle Kaminsky aurait sûrement trouvé un support ou la publier depuis sept ans. Même aujourd'hui, vous n'avez pas été en mesure de placer votre dossier en exclusivité mondiale ailleurs que dans le Virus.

Et il porte bien sur les relations entre auteurs de virus et éditeurs d'antivirus, ainsi que promis.

Non. Cf. supra.

Pourquoi Guillermito a-t-il mis en cause un travail alors qu'il savait en être à l'origine ? Mystère ! En tout cas, j'ai rappelé dans l'article que Guillermito démentait être le diffuseur de virus Spanska - car mon but n'est nullement de le lyncher. Mais s'il est réellement innocent et a monté une gigantesque blague, pourquoi Kitetoa fait-il une telle montagne de cette affaire ?

Pour la remise en cause supposée de l'étude du Clusif, cf. supra.

Je ne fais une montagne de la publication du dossier en exclusivité mondiale qu'en raison des méthodes utilisées. Je ne m'intéresse pas au faits. Et pour être précis, si ce qui est dans l'interview était vrai, je n'y vois pas le début d'une information intéressante. Dis moi, demain tu vas te pencher sur les sociétés de sécurité informatique et nous révéler le passé de pirate de tel ou tel responsable de la recherche et développement? Tu as du boulot devant toi pour écrire une bonne centaine de dossiers en exclusivité mondiale.

J'apprécie les critiques, car les critiques font avancer les choses. Mais il ne faut pas confondre critiques justifiées et calomnies. Les livres sur la guerre de l'information sont remplis d'exemples de désinformation menée contre telle ou telle société sur Internet et dans les forums.

Ces livres sont des véhicules de F.U.D et tu le sais très bien. C'est le marketing de la peur, pour faire vendre. Il n'y a pas de terrain plus propice au F.U.D (à part les histoires de services secrets peut-être) que la guerre de l'information. Souviens-toi, Danielle Kaminsky se présente comme une experte en guerre de l'information. Elle est donc experte en diffusion de F.U.D. Tu ne t'es pas demandé pourquoi tu es le seul à monter au créneau? Pourquoi Danielle Kaminsky ne répond pas lorsque sa déontologie est mise en cause?

C'est déjà problèmatique pour les grosses sociétés qui en sont victimes. Virus n'est qu'un petit magazine qui ne vivait que grâce à ses lecteurs. Ses ennemis savaient très bien ce qu'ils faisaient en s'acharnant pendant des années à m'accuser calomnieusement de travailler pour Tegam (je vous passe les diffamations raciales et autres).

Je réitère: si de telles choses te sont arrivées, porte plainte! Tu es sûr de gagner.

Ses "ennemis" ne sont en tout cas pas Guillermito qui a dit exactement le contraire: ici http://groups.google.com/groups?selm=8kge605j4n893evkkal3m059g53d260due%40zobi et a soutenu ACBM dans un article publié sur son site (deuxième paragraphe)

Par ailleurs, ton dossier en exclusivité mondiale n'a pas intéressé les journaux que vous avez approchés pour le leur vendre. Tu le sais. Deux personne m'ont déjà annoncé que vous le leur aviez proposé. Dans Le Virus ça n'était pas assez bien? S'ils ont refusé, c'est qu'il doit y avoir une raison... Cherche bien...

Je ne participais pas aux discussions du début pourtant. Mais vu l'ampleur des dégâts, j'ai du finalement intervenir pour démentir ces accusations.

En effet. Et pas qu'un peu... Olivier Aichelbaum compte 13.200 (still going up while I write these lines) messages postés dans Usenet. Un chiffre hallucinant.

La théorie du complot vue par Olivier Aichelbaum. Comment quelques participants de Usenet - qui reste, quoi qu'il puisse en penser - un véhicule d'information très confidentiel et toujours suspecté de véhiculer toutes sortes de rumeurs invérifiables (donc sujet à caution) pourraient-il couler un journal? Olivier Aichelbaum élude toute autre raison qui pourrait peser sur les ventes du Virus Informatique comme une baisse éventuelle de la qualité du contenu, les délais de parution aléatoires (je sais ce n'est pas de sa faute), et une concurrence qui se pose là comme MISC.

Un lynchage que Kitetoa élude. Tout comme il oublie de rappeler que nous sommes le seul groupe de presse à avoir parlé en détail des problèmes techniques de Viguard dénoncés par Guillermito. Mais son histoire de complot tiendrait-elle encore la route après ça ?

Olivier Aichelbaum a publié dans Pirates Mag n°12 un article enthousiaste contre Viguard qui s'appuie sur les résultats des recherches de Guillermito mais il nous apprend dans le Virus Informatique n°27 que ces résultats étaient biaisés. Et demain?

Par ailleurs, je connais un Journal du Net qui a publié un dossier tout à fait solide sur Tegam. A ce propos, je recommande aux lecteurs patients de comparer (pas techniquement, mais sur le fond, sur un plan théorique) cette présentation de l'opération de F.U.D de Tegam et ce texte datant de 1999 et traduit par votre serviteur. La concurrence qui est plus suspecte que moi (je n'ai rien à gagner dans cette histoire, si ce n'est un Monster Truck et trois millions d'euros que j'ai demandés en vain à tous les concurrents de Tegam ;) ) avait cette analyse de l'opération de F.U.D de Tegam. Vous l'aurez noté, Tegam est une société qui n'aime pas faire dans le sensationnalisme. Elle a trouvé dans les colonnes d'Olivier Aichelbaum un exutoire à ses fantasmes.

Kitetoa

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