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Zebank, accident industriel ou aveuglement?

Bernard Arnault s'est littéralement vautré sur Internet. Qui le dit? Pas grand monde...
On n'entend plus le capitaine d'industrie alors que Zebank, son pseudo fleuron, coule à pic.

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Ze bêtise n'a pas de limites chez Zebank
Zebank, accident industriel ou aveuglement?

Un peu plus de 3 milliards de francs. C'est ce dont Bernard Arnault, patron français emblématique d'une certaine collusion entre banquiers, hommes politiques et hommes d'affaires dans le petit village parisien, avait doté son fonds d'investissement Internet Europ@web en 1999. Il devenait ainsi l'un des patrons français les plus engagés dans la « nouvelle économie », avec Jean-Marie Messier. Le point d'orgue de l'épopée Internet du flamboyant homme d'affaires était le lancement de sa banque. Une « hyperbanque ». Rien de moins. Cet établissement ne serait pas comme les autres. Le Net serait son canal principal. Il proposerait une palette très large de produits financiers. Une énorme campagne de communication est montée autour de son lancement. Comme pour Transmeta (fabriquant de processeurs) quelques années plus tôt, une légende est montée autour de la future entreprise. C'est la maximisation du concept de buzz. Du bruit, des rumeurs et des supputations sont véhiculés pour faire parler à tout prix de la banque en question. Même le Landerneau bancaire flippe. Bernard Arnault a de gros moyens. A la tête d'un empire du luxe (Louis Vuitton-Moët-Hennessy (LVMH), numéro un mondial du luxe) il a, semble-t-il, les moyens de son ambition. Or le milieu de la banque française est un concentré de conservatisme totalement autarcique. On a l'habitude de rester entre soi. Voilà donc un prédateur qui s'avance?

Delirium tremens

Pour diriger son fonds d'investissement Europ@web, Bernard Arnault choisit un jeune homme de 32 ans. Si Chahram Becharat a une expérience de la finance, il n'a pas l'âge de s'être pris sa première tôle. Mais tout arrive et Europ@web sera un bon début dans ce domaine. L'aveuglement de Bernard Arnaud face aux paillettes de la nouvelle économie est total. Celui de Chahram Becharat aussi. Ce dernier a par exemple accepté l'investissement de 100 millions de francs pour seulement 13% d'un pauvre serveur qui vend du vin online (Wine&co)... 13% seulement du capital pour cette somme... Un délire... Cela valorisait le serveur à 1,3 milliard de francs? Sans avoir fait d'études poussées, on peut se dire qu'il y a comme un bug. Il paraît que Bernard Arnault est un capitaine d'industrie doté d'un bon « flair ». Vraiment ? Ce qui devait être le fleuron d'Europ@web, Zebank, est moribond. C'est, une fois n'est pas coutume, le Journal du Net qui nous l'apprend dans une passionnante enquête journalistique. Sans jouer les Cassandre ou les oiseaux de mauvais augure un brin sceptiques, la faillite du projet était évidente depuis le début. Et la cécité de Bernard Arnault sur ce point est atterrante. Mégalomanie ? Simple volonté de gagner beaucoup d'argent avec la nouvelle économaïe ?

Expérience malheureuse et législation tatillonne

La France est cartésienne. Dans le domaine bancaire, cela se traduit par l'impossibilité de faire ce que l'on voudrait lorsque l'on est un homme d'affaires fortuné. Même si l'on est très fortuné. La loi bancaire qui encadre l'exercice de la profession de banquier est très tatillonne. Même avec tout l'argent du monde, même avec toute la meilleure volonté du monde, il est impossible de faire, en France, quelque chose qui n'aurait jamais été fait par les autres établissements bancaires. Car si c'est permis, les banques traditionnelles l'ont forcément fait? Exit donc le postulat de départ de Zebank : faire une banque telle que les clients la souhaitent. Zebank ne pouvait être, au mieux, qu'un clone de Banque Directe, que Bernard Arnault le veuille ou non. Or, Banque directe avait dragué les clients par tous les moyens possibles, s'était affichée partout, avait même envahi les écrans de télé, sans grand succès. Après plusieurs années d'existence, elle affichait une petite centaine de milliers de clients. Ne parlons même pas du rapport entre les sommes engagées par Zebank pour attirer les clients et le temps et le volume d'activité des comptes qui aurait été nécessaire pour rentabiliser l'établissement? Ce que le patron de LVMH a, pour une mystérieuse raison, refusé d'accepter, c'est qu'il n'y a pas, en France, suffisamment de clients potentiels pour une banque à distance orientée Internet. Si les consultants se sont trompés, si les politiques se sont trompés, si les capitaines d'industrie se sont trompés sur le potentiel mirifique de la nouvelle économaïe, en qui pouvons nous avoir confiance ?

Je vous le demande ! me répond madame Michu...

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