[Kitetoa, les pizzaïolos du Ouèb

Ediware et (probablement) Impact Net spament Kitetoa.com

Comme je l'ai déjà expliqué lors de la série de spams de Nicolas Sarkozy et de ses acolytes ultra-droitiers de La Droite Libre, je reçois beaucoup de spams. Le fait est que mon adresse se trouve sur toutes les pages de ce site, afin de permettre aux lecteurs de nos articles de prendre contact s'ils le jugent utile. Contrairement aux usages, les spammeurs doivent prendre mon email ici et l'intégrer dans leurs listes. Bilan, je suis assailli de propositions ridicules, du viagra pas cher à l'UMP gratuite.

Plus récemment, j'ai eu droit à des canadiens qui disaient allier le monde du génie informatique à celui des communications mais qui laissaient en accès libre le mot de passe d'administration de leur site. Enfin, ça y ressemblait fort.

Vous l'aurez peut-être remarqué, le foot n'est pas la tasse de thé du webmaster de Kitetoa.com. Lorsque j'ai reçu un spam me proposant de parier sur le résultat du match France-Italie, j'ai trouvé le ciblage assez foireux.

J'ai donc regardé qui m'envoyait le spam.

Lorsque je me rends sur la page fixe affichant le spam, je suis le lien suivant:

http://www.mdworks.info/view.html?id=1895&ref=252310

Me voilà donc chez Mdworks

Mais en fait, je suis rerouté vers :

http://www.eml-srv.com/view.html?id=1895&ref=252310

Me voici donc chez Eml-srv.com

En cliquant sur le lien de désinscrition, je tombe sur :

http://www.ipt06.com/ciblo/rem.htm

Un rapide Whois sur EML-srv.com me donne finalement un email de contact chez Ediware.

Pratique puisque, découvrant que eml-srv.com conservait sur son site des millions d'adresses email accessibles via un simple navigateur, je me suis senti obligé de me fendre d'un email.

S'est engagée une longue mais très courtoise conversation avec l'un des responsables d'Ediware.

Je trouve assez désagréable que l'on s'approprie mon email pour m'envoyer des propositions commerciales dont je n'ai rien à faire. Je trouve encore plus étrange de voir que mon email se trouve parmi des millions d'autres (d'après vous, ça fait combien de mails un fichier texte de plus de 30 Mo?) sur un site web et qu'ils sont accessibles avec un simple navigateur.

Alerté sur ce point, le responsable d'Ediware a promptement fermé l'accès au répertoire non protégé.

Il m'a par ailleurs proposé de me mettre en relation avec son client qui m'avait envoyé le mail. Mais après avoir demandé la permission à son client, cette mise en relation s'est avérée impossible. Pas le droit.

Nous avions donc d'un côté un spameur qui s'approprie mon email mais qui refuse que je dispose du sien. Allez comprendre...

Ledit client, est, de ma cyber-fenêtre, IPT06.com

Un whois nous donne:

Registrant:
Almodovar, Javier
Blasco Ibanez 21
Valencia 46010
ES

Tiens, tiens... Ma mémoire fait un petit lien avec un certain IPT04.COM utilisé lors du sarkospam...

L'expéditeur du spam est un certain ippipp0606u@IP307.com. Une recherche sur le nom de domaine donne un résultat fantaisiste.

Mais revenons à ma discussion avec Ediware, la plate-forme technique qui a permis l'envoi de ce spam footbolistique. Le responsable m'indique qu'il va faire en sorte que mon email ne soit plus utilisé sur sa plate-forme technique. Quelques temps plus tard, je reçois une offre pour du Whisky. Ma religion m'interdisant l'absorption d'alcool, cela me semble également mal ciblé comme message publicitaire. La mise à jour des modifications sur la plate-forme d'Ediware se faisant paraît-il à minuit, je suis toujours malencontreusement destinataire de mails de la part du même client. J'attends donc minuit avec impatience, espérant que le flot va se tarir. Pas de chance, le 13 dans la nuit, c'est à dire bien après la date fatidique, je reçois un mail pour me vanter les mérites de Meetic. N'étant pas à la recherche d'une âme soeur, l'ayant trouvée depuis belle lurette, je me dis à nouveau que le ciblage est définitivement foireux. La responsable des relations avec la presse de Meetic n'a pas répondu à mon message laissé sur son répondeur. A moins qu'elle ne se ravise la semaine prochaine, je ne saurai pas pourquoi Meetic me spame... Au moment où je mettais une touche finale à ce papier, je reçois un nouveau spam, via la passerelle d'Ediware et son client mystère, pour Vistaprint.fr cette fois, me vanter le destockage d'été et me vendre... des cartes postales et des tampons encreurs... N'en jetez plus (c'est le cas de le dire), je vais me décrocher la mâchoire de rire!


Mise à jour 14/07/07: Ediware m'indique que l'email blacklisté était webmaster@kitetoa.com (avec lequel nous communiquions) et non pas kitetoa@kitetoa.com. Désormais, les deux seraient blacklistés. A suivre...


A force d'insister sur l'identité du client mystère d'Ediware qui me spame sans vergogne, je finis par obtenir un nom: Impact-Net.com

Oh, me dis-je... Mais je les connais... figurez-vous que j'avais cité leur nom dans un article sur le sarkospam , ce qui m'avait valu une lettre de leur avocate. Celle-ci m'indiquait: « Le dossier dont je suis saisie fait état de ce que vous avez procédé à des publications injurieuses et diffamatoires dirigées contre la société Impact-Net et ses dirigeants. [...] Vos publications ont déjà causé à ma cliente un important préjudice, et constituent une atteinte manifeste à sa réputation commerciale, ainsi qu'à celle de ses dirigeants. Il est donc bien évident qu'à défaut de suppression dans un délai de 48 heures de toutes allégations relatives à la société Impact-Net ainsi qu'à ses dirigeants, je donnerais toutes les suites judiciaires que cette affaire mérite ».

L'avocate m'indiquait en outre: « Si vous ne procédez pas à cette suppression, je vous demande de me fournir l'ensemble de vos explications dans un délai de 8 jours, étant précisé que dans le cas contraire, j'ai d'ores et déjà reçu instruction de saisir la juridiction compétente [...] ».

Je n'étais pas le seul destinataire de ce genre de courrier, Bertrant Lemaire, du Monde Informatique avait également reçu ce type de missive agréable.

J'ai répondu en lui demandant de me préciser quels étaient les parties qu'elle considérait comme des propos diffamatoires dans les pages citées. Je lui indiquais également l'adresse où pouvait être consulté le résultat du procès (initié par la CNIL) condamnant Impact-Net pour « collecte déloyale et détournement de finalité d'un traitement informatique ». Enfin, je lui proposais qu'Impact-Net m'adresse un droit de réponse.

Je n'ai plus jamais eu de nouvelles de cette avocate. Il me semble, mais il faudrait le lui demander, que Bertrand Lemaire non plus (Bertrand, si vous nous lisez...).

Selon Ediware, Impact-Net pourrait me prouver, sur simple demande, que mon email n'a pas été collecté de manière illégale.

Ni une ni deux, je prends mon kitemailer et j'envoie un mail exposant ma demande. Pas de réponse. Je prends donc mon kitelephone et me voici en conversation avec une hôtesse qui me dit de rappeler après 14 heures pour avoir quelqu'un qui peut répondre aux journalistes. Re-coup de téléphone à l'heure dite. Mais là, personne ne peut me prendre au téléphone, tout le monde étant parti. « Les longs week-ends, vous comprenez... ». Non, je ne comprends pas bien (ma grand-mère dit toujours: "quand on veut, on peut") et je précise que j'écris un article et que je souhaiterais pouvoir donner la parole à Impact-Net avant publication ce soir. Pas de solution monsieur. Désolé. Laissez vos coordonnées ou écrivez à info@impact-net.com. Je l'ai fait mais je n'ai pas de réponse, d'où mon appel... Mon interlocuteur ne sait pas quand je recevrai une réponse. Moi non plus...

Bien évidemment, Kitetoa.com reste ouvert à une discussion amicale et franche avec Impact-Net. Ils ont mon numéro de téléphone désormais et peuvent me joindre à tout moment. Et même, répondre à mon mail.


Mise à jour du 25 juillet 2006: Selon le responsable d'Ediware le mail kitetoa@kitetoa.com continuait de recevoir des spams parce que celui qui avait été blacklisté sur la plate-forme était webmaster@kitetoa.com. Ni une ni deux, kitetoa@kitetoa.com était rayé des listes et on allait voir ce que l'on allait voir. Fini les courriers non sollicités depuis ediware.com, alias eml-srv.com. Cette précision était apportée sur le papier (voir plus haut). Mais, prudent, et habitué aux promesses rarement tenues des spécialistes en mailings non désirés, je finissais ma mise à jour avec un « A suivre »... prémonitoire. Le 21 juillet, soit huit jours après la publication de cet article, l'email kitetoa@kitetoa.com était destinataire d'un courrier lui proposant de trouver une nouvelle moitié, non plus chez Meetic, mais chez Amoureux.com. Décidément, les rois du business de l'âme seule sont persuadés que le webmaster de Kitetoa.com a besoin de trouver sa compagne. Désolé, c'est déjà fait, et depuis très longtemps. Le marketing direct par mass mailing est visiblement vraiment une science foireuse, si l'on en juge par la pertinence des envois récents via Ediware et Impact-Net. Et dire que leurs clients achètent des bases qu'ils pensent ciblées... C'est cher ces trucs? Juste par curiosité hein...

Pour la petite histoire, Kitetoa.com pense très fort que le responsable d'Ediware n'a pas été tout à fait transparent. Quant à l'attachée de presse de Meetic, on attend toujours une réponse à notre message sur sa boite vocale ou au message laissé sur cette page. Virginie, si tu nous lis... En outre, nos amis d'Impact-Net n'ont, ni répondu à notre mail à info@impact-net.com, ni répondu à notre demande d'entretien par téléphone. Très prompts à se sentir diffamés et à brandir des menaces de procès via leur avocate, les dirigeants d'Impact-Net ne se sentent visiblement pas du tout concernés lorsqu'un internaute leur demande comment son email a atterri dans dans des bases de mailings non sollicités.

C'est dommage.


Kitetoa

By the way, puisque l'on me donne la parole avec cette page, j'en profite : le saviez-vous? En 2007 comme en 1983, les Béruriers sont les rois!

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