La guerre de l'information financière |
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RETOUR EN 1994 : POURQUOI UNE BANQUE VOUDRAIT-ELLE SE CONNECTER A INTERNET ? Pour que le service de documentation puisse consulter des bases de données et des journaux en ligne Cest ainsi quont, à ma connaissance, démarré la majorité des connexions au réseau Internet dans les banques. A force den entendre parler dans la presse, de voir des collègues installer des connexions " pirates " via modem, les services informatiques ont tenté de cantonner laccès à Internet à un seul service, le service " Doc ".
Pour que les analystes puissent avoir accès a certaines informations Mais le phénomène Internet a poussé les cadres des entreprises à se connecter, la plupart du temps depuis chez eux. Ils ont alors découvert létendue des données disponibles et le potentiel marketing lié au réseau. Certains ont tenté dêtre le moteur dun projet Internet dans la banque. Des projets ont commencé à voir le jour, visant à offrir quelques informations sur létablissement au monde en ligne. Dautant que le besoin dune présence permettant dapprendre en marchant et de faire de la veille commençait à simposer. La presse martelait alors que lindustrie des paiements en ligne allait représenter une manne dont chaque banque devait sapproprier une part au plus vite. Les éditeurs de logiciels, tels Microsoft lorgnaient par ailleurs très ouvertement sur ce marché. Pour que la banque puisse mettre sa plaquette en ligne En quelques années, le nombre de banques disposant dun serveur Web a littéralement explosé. Si lon se souvient de Qualisteam, qui recense tous les sites financiers et donc bancaires, à ses débuts en 1995 et que lon y jette un regard aujourdhui, on constate létendue du chemin parcouru. Qualisteam recense désormais quelque 2.800 sites bancaires dans plus de 70 pays. En quelque sorte, les banques ont rapidement souhaité mettre à disposition des internautes, généralement décrits comme des hommes jeunes a fort revenu, une plaquette commerciale. Pour permettre à ses clients de consulter létat de leurs comptes Très vite toutefois, les internautes français ont commencé à réclamer à leur banque un peu plus quune plaquette commerciale : un accès à leurs comptes via le Net, afin de disposer des mêmes outils que leurs petits camarades américains. Cela tombait assez bien puisque, dans le cadre de la grande fièvre de lInternet des années 96/97, les banques françaises souhaitaient toutes être " la première banque permettant à ses clients de faire de la banque à distance sur Internet ". Quelques banques comme la B.N.P. ou la Banque Directe ont donc ouvert une voie vers les comptes. Ailleurs en Europe, le Santander a eu la même démarche. Pour permettre aux clients de réaliser des opérations sur leurs comptes La dramatisation aveugle (pour ne pas dire stupide) liée aux problèmes de sécurité sur ce réseau retombant un peu, les standards de sécurisation comme SSL simposant peu à peu, les banques ont autorisé la réalisation de quelques transactions liées aux comptes (virements, commandes de chéquiers, etc.) On reste toutefois très loin des opérations sur les portefeuilles boursiers, ce qui mamène à cette conclusion : aucune banque française ne survivra (sur ce terrain précis) à larrivée en Europe des discount brokers américains. |
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